Magazine Amérique du nord
Mais qu'est-il donc arrivé à David Nalbandian en finale du Queen's? L'argentin, dans un match très tendu, avait remporté la première manche 7-6. A 3 jeux partout, sur une balle de break contre lui, il se fait déborder en coup droit par Cilic et, dans son élan, il ne trouve pas mieux que d'exploser d'un beau coup de pied un panneau publicitaire où se trouve un juge de ligne. Le panneau explose et vient couper à la jambe le juge de ligne.
Le superviseur du tournoi n'a pas d'autres options que de disqualifier l'argentin sous les huées du public anglais devant un Marin Cilic incrédule qui ne comprend pas ce qui vient d'arriver. A la remise des trophées, Nalbandian tente de se justifier de manière maladroite:" je tiens à dire pardon au public présent et au juge de ligne que je ne souhaitais pas blesser. Parfois, nous les joueurs, sommes sous pression et particulièrement lors d'une finale. Il serait bien que l'ATP respecte un peu plus les joueurs."
On se demande bien ce que vient faire l'ATP dans la réaction de Nalbandian sur le court. Pourtant, Nalby enfonce le coup: "les règles de l'ATP sont très larges. Et l'ATP elle-même ne respecte pas toujours ses propres règles." Nalbandian termine en eau de boudin son beau parcours au Queen's et n'abordera pas le prochain tournoi de Wimbledon dans les meilleurs dispositions psychologiques. On peut se poser la question, ce soir, si l'argentin a encore un avenir sur un court de tennis... Johnny Utah