Ace Ventura, détective animalier, est engagé pour retrouver Flocon de Neige, le dauphin mascotte de l'équipe de football américain de Miami...
La critique animalière au possible (mais ça n'a trou du cul d'importance) de Borat
Comme certains le savent déjà ou pas (grand bien leur fasse), votre ami Borat est un fan contre l'éternel de ce bon vieux Jim Carrey qui peine, à deux-trois passages près (le plaisir coupable Bruce Tout-Puissant, le pas mal Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire et surtout le magnifique Eternal Sunshine and the spotless mind), à se refaire une santé depuis Fous d'Irène. Comme je l'ai souligné à l'instant, j'ai beau adoré le Jim, ça ne m'empêche pas de trouver que certains de ses films craignent sévèrement du boudin. Au hasard, on citera Le grinch ou Le nombre 23. Revenons ainsi au bon vieux temps, où Jim cartonnait après quelques années à se retrouver dans des rôles douteux comme extraterrestre coloré dans Objectif Terrienne (où cachetonnait également Jeff Goldblum, Geena Davis et Damon Wayans!) ou en rock star droguée se pavanant étrangement sur du Guns n' roses dans La dernière cible. L'année 1994 (mon année de naissance comme par hasard) sera l'heure de son triomphe avec trois gros succès au box office.
On retrouve ainsi The Mask, Dumb et Dumber et Ace Ventura. C'est ce dernier qui nous intéresse. C'est avec ce film que Carrey rencontre Tom Shadyac, son réalisateur fétiche avec les Farrelly. Le reste du casting n'est pas composé d'inconnus bien au contraire. Ainsi, on retrouve Courteney Cox (bien avant Scream mais en même temps que la série Friends), Sean Young, Dan Marino dans son propre rôle, Tone Loc, John Capodice et Udo Kier dans un tout petit rôle. Je ne vais pas y aller de main morte: j'adore Ace Ventura. Il s'agit d'un de mes films de chevets et c'est d'ailleurs pour cela que je vais employé deux notes. Une purement personnelle et une autre plus crédible pour beaucoup (ou pas n'est-ce pas Olivier?).
Autant vous dire qu'Ace Ventura ne fait pas dans la dentelle. Dès le début, vous êtes mis dans une ambiance loufoque avec Carrey se déchaînant sur un paquet devant les yeux de gens se demandant l'état normal du bonhomme. Il a pour mission de prendre le chien d'une femme divorcée et de le remplacer par une peluche en échange d'une petite compensation ("Bah oui j'ai un tigre dans le moteur. -Et dans ton caleçon il y a un gros éléphant?! -Je ne sais pas je n'ai jamais regardé!").
Il finit par le prendre en vitesse, mais l'ex-mari est un buldozer et bousille sa bagnole ("Vous voulez bien me dégommer le rétro? Je vous remerci! Vous voulez bien me pousser j'ai du mal à démarrer? Bon là je crois qu'on s'arrache!"). Séquence hilarante et annonçant la couleur de la suite. L'ami Jim est plus en forme que jamais alignant les répliques visant à devenir cultes et les passages icononiques. Ace se voit engager pour retrouver Flocon de neige, mascotte des Dauphins kidnappée quelques jours avant le redouté Superbowl. Vous vous doutez bien que le scénario est absolument con au possible et totalement assumé. Sans le fameux Jim, le film n'a aucun sens, mais voilà le coco est là pour un festival jubilatoire au possible et compte bien en faire profiter le spectateur. On aura droit à une petite réception particulièrement juteuse où on vous déconseille d'entrer dans les chiots, sous des airs de Mission Impossible.
Puis par une quête de chevalière particulièrement sauvage (un des joueurs ira se faire voir sa bague jusque dans une boîte aux lettres!) avant le repos du guerrier avec Miss Cox dans une ambiance Arche de Noé. Sans passer par le passage éclair chez les tarés Finkles où on voit d'où tient le fils ("Dan crève! Quelle poésie! -C'est vrai qu'il était poète à ses heures"), le passage en hôpital psychiatrique et ne parlons même pas de la longue descente aux enfers d'Ace après la fameuse révélation finale. Cette dernière est d'ailleurs le magnifique résultat de "la plus grosse crise d'hémoroïdes que le monde n'est jamais eu"! L'humour ne plaira peut être pas à tous, certains gags étant quand même assez lourds mais personnellement j'adore. Je bichonne ma VHS enregistrée depuis que je l'ai découvert et je me le revois toujours avec un plaisir incroyable. Un vrai film de chevet et qui comparé à The Mask n'a pas vieilli.
Une comédie à se pisser dessus grâce à l'ami Jim particulièrement enjoué.
Note personnelle: 19/20
Note normale: 15/20