genre: horreur, épouvante
Année: 1958
durée: 1h05
l'histoire: Le premier homme dans l'espace trouve la mort lors de sa rentrée dans l'atmosphère terrestre. Les scientifiques envoyés pour étudier l'épave du vaisseau découvrent qu'une entité extraterrestre a également fait le voyage. La force étrange réanime l'astronaute et l'utilise pour se multiplier.
la critique d'Alice In Oliver:
Vous ne connaissez peut-être pas le nom de Bernard L. Kowalski. Pourtant, ce réalisateur signera de nombreux épisodes de séries, entre autre, Mission Impossible, Les Incorruptibles et Columbo.
Bernard L. Kowalski sera lancé par Roger Corman via L'Attaque des Sangsue Géantes. Le cinéaste commencera donc par réaliser des films d'horreur et de science fiction.
Preuve en est avec Night of the Blood Beast, sorti en 1957, et qui constitue la seconde réalisation de Bernard L. Kowalski.
Le cinéaste se cherche encore et signe un long-métrage fauché qui hésite entre horreur et science fiction. En résumé, Night of the Blood Beast s'inscrit dans la tonalité de son époque, donc, dans un contexte de Guerre Froide, de peur de l'étranger et de paranoïa.
Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Les américains envoient le premier homme dans l'espace.
Hélas, le voyage n'a rien d'une cinécure. Une fois de retour dans notre atmosphère, le vaisseau de l'astronaute s'écrase.
Des scientifiques se rendent sur les lieux. Contre toute attente, l'astronaute est toujours en vie mais a un comportement étrange.
En vérité, ce dernier est contrôlé par une force extraterrestre, qui ne tarde pas à montrer le bout de son museau.
On voit déjà ici les prémices du scénario d'Alien: Le Huitième Passager. Hélas, Night of the Blood Beast est desservi par sa créature moisie.
Difficile de décrire la bestiole de service qui ressemble surtout à une sorte de crotte sur deux pattes. Toujours sceptique ?
Alors, voici une petite photo qui pique les yeux !
Inutile de préciser que le film brille surtout par son côté ridicule. Vous l'avez donc compris: Night of the Blood Beast fait donc partie de ces gros nanars involontairement hilarants et incapables de susciter la moindre atmosphère de tension.
Ensuite, cette série B souffre de nombreux bavardages. Aussi faudra-t-il patienter un petit moment avant de découvrir la tronche de perroquet avarié de l'extraterrestre poisseux. Donc, avis aux amateurs, soit trois personnes dans le monde...
Note: 01/20
Note nanardeuse: 14.5/20