Nous n’aurons pas nécessairement besoin de nous perdre dans des descriptions sans fin ou de citer les 13 titres de l’album STREET DESIRE, car deux mots suffisent à être précis et concis : Gogol Bordello. Point barre. L’univers du groupe zurichois ressemble comme deux gouttes de vin à ce que fait Eugene Hutz et ses compagnons. Une musique dansante, festive, avec des sonorités tziganes et balkaniques sur un fond rock. On rajoute une touche de Polka… forcément… Pas besoin d’être un génie pour comprendre la signification du nom du groupe. Et franchement le résultat de STREET DESIRE n’a rien à envier à Gogol Bordello. L’album est réussi du début à la fin et la qualité mélodique des Suisses est impressionnante. L’accordéon de M. Scarton nous invite au voyage, les airs nous donne envie de danser toute la nuit et l’ambiance chaude, accueillante nous ferait déboucher des bouteilles pour trinquer encore et encore jusqu’à rouler sous la table. Et parfois, quand il le faut, le groupe arrive toucher la corde de la nostalgie comme les Tsiganes savent le faire. Quel savoir-faire ! Bravo les gars !
La musique de Palko ! Muski ne se lit pas, ne se décrit pas. Alors ne lisez-même pas la fin de cette chronique et jetez-vous sur la vidéo et surtout sur l’album STREET DESIRE qui souffle comme un vent d’air frais sur nos contrées, nos villes et nos pâturages. On n’ose pas imaginer le « bordel » qu’il doit y avoir en live. On risque sans doute de voir cet été nos joyeux lurons dans les festivals pour distiller leur bonne humeur et leurs effluves de « vodka-clash-erotic » comme ils le disent si bien. Ils viendront le 12 juillet à Lausanne pour le Festival de la Cité. D’autres dates suivront, restez attentifs ! Noroc !