Crédit: NASA (1)
« Mars est la quatrième planète par ordre de distance croissante au Soleil et la deuxième par masse et par taille croissantes sur les huit planètes que compte le Système solaire. Son éloignement au Soleil est compris entre 1,381 et 1,666 UA, avec une période orbitale de 686,71 jours.
C’est une planète tellurique, comme le sont Mercure, Vénus et la Terre, environ dix fois moins massive que la Terre mais dix fois plus massive que la Lune. Sa topographie présente des analogies aussi bien avec la Lune, à travers ses cratères et ses bassins d’impact, qu’avec la Terre, avec des formations d’origine tectonique et climatique telles que des volcans, des rifts, des vallées, des mesas, des champs de dunes et des calottes polaires. La plus grande montagne du Système solaire, Olympus Mons (qui est aussi un volcan bouclier), et le plus grand canyon, Valles Marineris, se trouvent sur Mars.
Mars a aujourd’hui perdu la presque totalité de son activité géologique interne, et seuls des événements mineurs surviendraient encore épisodiquement à sa surface, tels que des glissements de terrain, sans doute des geysers de CO2 dans les régions polaires, peut-être des séismes, voire de rares éruptions volcaniques sous forme de petites coulées de lave » peut on lire sur Wikipédia.
Concernant la course d’Ayrton à Montréal, elle en a été bien moins calme que la tectonique de la petite planète rouge.
Véritable martien du sport automobile, le légendaire quinquagénaire a encore une fois de plus démontré un talent certain. Bataillant depuis le début de course et au fur et à mesure de cette dernière avec le chevronné Alonso et
© Getty Images / Red Bull
l’opportuniste Vettel, il décida de suivre la même stratégie. Cela étant, le clou de la bataille fut le duel avec Lewis Hamilton. La Mac Laren virevoltant de virage en virage et une Williams semblant déchaînée par une tornade martienne se livraient un épique duel. Côte à côte dans la longue pleine charge qui ramène à la ligne d’arrivée, les deux voitures semblent ne pas vouloir freiner. Finalement, c’est Lewis Hamilton qui aura le dernier mot, le champion Brésilien, sur le côté sale de la piste préférant lever le pied devant son jeune rival britannique. Il finira second, empochant par là même 18 précieux points. Jacques Villeneuve, du bord de la piste déclarera ne pas en croire ses yeux, qu’après autant d’années, revenir à un tel niveau de performances semblerait presque indécent.
Des geysers de CO à la surface de Mars, il y en aura autant que de pigeons sur la place Saint Marc. Mais des talents comme Ayrton, il n’y en a qu’un seul..
A suivre…
(1) Ce fichier provient de la NASA. Sauf exception, les documents créés par la NASA ne sont pas soumis à copyright
Source: Fiction (EP.18): Un Martien Brésilien à Montréal Rédigé par Keijo Hyvonen Toute l'actu des sports moteurs en direct sur http://actu-moteurs.com/