Magazine Société

L'inconscience comme réponse à la montée des risques

Publié le 17 juin 2012 par Christophefaurie
L’effet de serre, décrit en 1855 ! Depuis toujours l’homme sait les risques du progrès. Il en avait aussi peur hier qu’aujourd’hui. Mais, au lieu de prendre le taureau par les cornes, il préfère se bercer de mots. Il parle « de croissance soutenable », de « seuil de risque »… Le danger est transformé en argument de vente.
Mieux, le discours sur le « post modernisme », l'annonce d'une catastrophe imminente, conséquence inéluctable d'un progrès irresponsable, est en fait un encouragement à la passivité : le monde ne va-t-il pas se débarrasser, sans notre concours, de tout le mal dont est porteuse notre société de consommation ?
Voilà ce que je comprends de la thèse de Jean-Baptiste Fressoz : Les leçons de la catastrophe - La Vie des idées.
Compléments :
  • « L’histoire du risque ici racontée n’est pas celle d’une prise de conscience, mais celle de la construction d’une certaine inconscience modernisatrice. » dit l'éditeur du dernier livre de Jean-Baptiste Fressoz, L'apocalypse heureuse.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Christophefaurie 1652 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine