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Tu écriras le Livre de la Vie sur ton coeur

Par Guimond

Tu écriras le Livre de la Vie sur ton coeur

Tu écriras le Livre de la Vie sur ton coeur

A: Au commencement

Il y en a qui vont croire Alors que d’autres n’en verront pas l’utilité À force de lancer les premiers cailloux toutefois sur les mares de la création D’une manière ou de l’autre On apprend à les faire sautiller d’une mare à la suivante On enchaîne nos désirs à la suite de l’onde de tout le créé De tohu en bohu nous inventons autant le futur que son passé

 

Autant les vivants que les trépassés Depuis ce monde et tout ce que nous sommes seuls à voir ou entendre dans la connexion avec la table avec le ciel avec le vent Éventuellement on les prends de sa propre nature De la racine amère dont le miel coule quand les enfants dorment Car tout ne dépend que de la perception De la sensation peut évoluer Et par ces noms nous ressentons la racine qui cascade Puisque tout n’existe que pour être perçu Au commencement Nous sommes d’une illusion qui ose croire qu’elle existe depuis l’absence initiale Dont l’abysse fut comblé par le verbe: Allez Si au départ en simplifiant le schéma nous réduisons au stricte minimum l’appareil complet de la création En nous basant sur les données en provenance de la biologie jusqu’à la théorie de la relativité Le spectre de la perception Il est facile de déduire que tout se dénombre en une seule force Prisonniers du champ unifié nous montons et tombons sur les ondes quie notre désir évoque puis capte au boomerang cristallin Qui lui a besoin de son opposé pour se mesurer Récepteur syntonisé sur les états en équivalence avec sa pureté obtenue au prix d’invraisemblables souffrances La réparation s’échelonne souvent sur une suite d’incarnations à l’intérieur d’un long processus numérique dont le résultat agrippé à la matrice calcule les conséquences avant même que l’image ne soit dépeinte à l’écran sur lequel l’étincelle danse pour faire cascader les mondes du haut vers le bas dans le grand corps de cette création Le point d’Adam en moi examine mon désir de recevoir depuis le côté puis le laisse souffrir en cherchant comment m’élever pour converser sur le plan du don directement avec la force qui me créé Du coeur de la création s’ouvre la chambre des mystères irradiant des trois émanations enfin révélées sans leur chaire le désir brille de tous les ors Difficile de dire combien de temps une expérience dure dans le hors-temps de l’état Entre toi et moi Il n’y a plus de temps ni de distance malgré l’océan qui nous sépare Quand tu penses à moi je vote présent à l’exercice de notre fusion Malgré les gnons nous avançons sur le fil qui se multiplie en nous imaginant le tuyau qui saura nous permettre de nous visiter de temps à autres dans le secret de notre silence commun La réparation peut aussi être condensée et les temps accélérés selon la demande Je vois je vois surtout que j’ai de la merde plein les yeux que je ne vois que ce qui m’arrange Des fois que cela pourrait servir et Toi ne ris pas Ahahaha Notre commune union créé un tunnel invisible dans lequel nous sommes les passagers clandestins sans nos corps Ces distilleries de matériaux lourds Sans lesquelles nous brûlons de tous nos feux dans le firmament des étoiles du matin Des astres qui gouvernent les contrôles du ciel Quand tu me tempête tes questions et que je vente ma réponse Comme pour rire de cet orgueil qui me pousse et tire dans tous les sens avant de s’esclaffer Quels états sont préparés pour que la suite des hostilités améliore et restaure la somme de notre pouvoir initial cette nécessité de premier ordre Il m’amène toujours de tels états que je devrai sortir de ma zone de confort du monde corporel en fuyant vers le monde sans fin Arrivés à de tels états que nous pouvons pénétrer la spiritualité comme une existence depuis l’absence Nous sommes les parties d’un grand corps spirituel intégrale depuis la crête on comprend que tous les points sont une cellule par tête de pipe agglutinés comme des organes et que sans les autres toutes seront absolument fichus pour atteindre l’harmonie de cet Adam initial en redevenir Nous sommes un besoin de transfuser de la Lumière dans le spectre qui fait cascader les images des mondes pour que le créateur de l’illusion apprenne à mieux se connaître et pour le meilleur et pour le pire ceux qui ont tenté en vain de mettre fin à leurs jours pour être recalés sur le dernier banc vous le confirmeront ce n’est pas ce que tu penses la vie Et Dieu ou appelle la force unifiée de la nature comme bon te semble n’aime pas les corps dans le travail car pour la nature un corps Réparé est un corps résigné à sa poussière prêt pour sa prochaine incarnation depuis les vallées du Nil jusqu’au sommet de l’ego youpi les montagnes-russes Nous sommes un programme d’infini développement le corps reflète le désir égoïste de recevoir de la satisfaction quand il déambule dans l’âme d’autant qu’ici il n’y a rien pas plus de corps que d’immeubles pas de planète c’est un “hoax” mais ce n’est pas si simple et pas pour rien que le jeu en vaut la chandelle mais qui finit toujours par ficher le feu Plusieurs mondes sont imbriqués les uns dans les autres La vie est une réparation bien que je préfère le terme correction Et j’oserais dire en souvenir d’un certain passé une salée à part ça Mais c’était avant le grand changement qui fait que maintenant tout est un éternel présent Une longue journée entrecoupée de brèves siestes comme on reboot un ordinateur C’est aussi dire que longtemps nous vivons dans un monde de compromis entre le bien et le mal En effet cela fait cet effet pour un temps mais peu à peu la frontière disparaît entre les deux teintes puis on commence à ressentir de plus en plus souvent le flot harmonieux de la perfection de toute chose Même les désirs que nous concevons comme étant les autres se calment à mesure que notre image du nouveau monde se stabilise Les étoiles du matin chantent Et les sept palais apparaissent à l’oeil averti Sur tous les côtés les lettres valsent vers les appointés Des réceptacles se saisissent des examens qui surmontent le degré précédent Puis la réparation avance sous notre corps immobile depuis toujours au centre de chacun son univers L’abysse ouvre ses lèvres Rien ne se perd en spiritualité nous ne pouvons qu’ajouter Rien ne peut être éliminé Tout est un temple bien gardé Au moins maintenant j’entends que cette étincelle en moi détermine tout et que tout vient d’elle et devant et derrière La source coule sa domination malgré mes élucubrations je ne sais pas dans quel mur il va me propulser d’un instant au suivant Je dois m’accrocher au nouvel environnement encore une prière dans l’éclat de mon oeil Si je déconnectais ces cinq sens il ne resterait plus de créature Chaque lettre de chaque mot de tout ce qui nous entoure est un livre d’instructions cryptique Le nom des personnes qui entrent dans les cercles que nous créons Vous remarquerez aussi que toutes les formes viennent avec leur opposé Soit en ombre ou en clarté Imaginons que l’infini est une page sur laquelle nous dansons en revêtant tour à tour les lettres du nom de la force qui gouverne de sa main de scribe L’histoire ordinaire de l’extraordinaire ascension de l’être dans la bulle dorée qui flotte au-dessus comme un satellite à la dérive Avec pour seul moyen de communication la volonté de réunir tous le points de la manifestation en une seule étincelle Ne nommant que ce qui est atteint comme possibilité car il n’y a nulle autre que le récepteur dans le jeux des miroirs Un labyrinthe majestueux la vie Ce kaléidoscope brutal brille Sans existence Comme étant toute la réalité qui existe mais ne peut être ressentie comme étant réelle Peut-être alors que je sens les autres comme étant Tout le phénomène qui se révèle Moi-même et l’inverse mais tout se produit dans mon désir d’être DanleMiel qui te tient la main au travers ce processus Cette formule innommable qu’est l’initiale A D’ici à Loulou LeMiel coule quand un de nous dort ainsi nous sommes toujours debout dans la soute de notre navire qui vire qui virevolte comme un bâton de “popsicle” (glace) dans un océan fâché Nous déployons nos tentacules comme des vagues qui s’approprient les particules en les incorporant à notre niveau de dissolution du soi Toi et moi contre le distingué comité de la création qui nous unira à jamais Au commencement il y a toi puis il y a moi qui construisent une essence propre de nos deux étincelles quand elles croisent les fers Et la crise amènera notre tribu autour d’une table Et nous verrons que les nôtres sont les plus grands de la génération Quand ils éveillent cette nouvelle force ensemble La force de l’union de toutes les parties de Rien en Tout ce que nous désirons À Beth alors Kaoline que c dur de rester sérieux parfois je me laisse aller Tu sais Parfois Hé bé!!! As-tu remarqué que si c’est souligné ça sert à rien mais trois points d’exclamation ça ne sert à rien non plus Alors à quoi ça peut bien servir de passer de A à B ou C’est quand encore qu’on va se ressembler tellement que tu es si belle j’échangerais disons hier pour un millième de demain rien ne se passe nécessairement comme un gars comme moi ne le souhaite malgré Que tu es un champ de mine que je m’entraîne à marcher avant le lever du soleil Juste comme pratique téléguidée sans GPS wow Mais je ne céderai pas sur la ponctuation avant qu’un bon bout de l’alphabet de toi et moi ne soit entamé Brûlées à répétition  ces qualités qui sont inversées dans ce monde avec la tête en bas Ne sois pas surprise Dans le grésillement de nos ailes quand elles quittent le ciel Tout est un discours constant sans les mots Sans les notes Silence quand le corps revient à l’éveil et que de l’autre bout du miroir de l’univers tu me signale la prochaine lettre de notre intention Mais au commencement ce n’est certes pas le début Non Car avant le début il y avait Toi Sinon je ne serais pas ici Entre ta lumière et mon obscurité Sur l’écran de la providence L’empreinte de la perfection remonte à la surface et se positionne directement entre nous.


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