Le système Ouattara n’a plus de sens ou, il va dans tous les sens. Personne ne tient le gouvernail d’étambot et le bateau tangue, va à la dérive. A tout le moins, depuis qu’il veut jouer la moralisation en maître chanteur. Or, ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’une vaste opération de chloroforme pour endormir les Ivoiriens. En s’en prenant à l’écrivaine de talent et à succès Calixthe Beyala, Alassane Ouattara fait preuve de faiblesse et ridiculise par la même la Côte d’Ivoire. Un pays qui réclame 205 000 euros à une personne qui n’a vraiment pas besoin de cette somme, c’est vraiment naviguer à vue.
Avant-hier, Calixthe Beyala a rencontré un journaliste de Jeune Afrique à qui elle a fait des confidences en off et dont le confrère n’a pas été capable -par faiblesse ou par peur, sans doute-, de publier. Ce dernier n’a donc pas osé le faire mais nous, ici, malgré le fait que, même au sommet de l’Etat – Nicolas Sarkozy l’ancien président français en sait quelque chose -, s’en prendre à Calixthe Beyala, c’est être assuré de passer sous les fourches caudines de l’écrivaine, nous osons. Alassane Dramane Ouattara en fait les frais et, connaissant cette dame, elle risque de ne pas s’arrêter-là.
Primo, Calixthe Beyala dément avoir touché de l’argent de l’État ivoirien. Voici en substance ce que l’écrivaine a dit réellement au journaliste de Jeune-Afrique. Deusio, nous vous livrons un petit track-back de ses déclarations chocs:
« Je n’ai jamais touché un centime provenant de l’État ivoirien. »
« Je n’ai jamais travaillé pour Simone Gbagbo et je ne connais pas sa fille. »
«Dites-lui que je l’emmerde. »
«Au lieu de s’immiscer dans ma vie, qu’il redresse la Côte d’Ivoire. »
«C’est une vindicte visant à me faire taire. »
Et toc !