Critique Ciné : Let My People Go!, les clichés n'ont plus de limites...

Publié le 16 juin 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Let My People Go! // De Mikael Buch. Avec Nicolas Maury et Jean François Stévenin.


J'explore toujours de nouveaux horizons dans le cinéma français (et européen ) afin d'ouvrir un peu ma culture à d'autre chose que la culture anglophone. Je me suis donc retrouver par un concours de circonstances devant Let My People Go, une comédie romantique gay française. Étincelante de clichés et d'humour juif, cette comédie est tout sauf bonne. Je me suis littéralement ennuyé durant l'heure et demie de ce navet. Je ne comprends pas comment on peut parler de relations gay dans un environnement aussi clichés avec en guise de héros : le garçon efféminé. Alors que Week-end (récemment sorti), film britannique, abordait l'homosexualité de façon intéressante car jamais cliché, celui ci manque clairement de retenu.
Tout le monde sait que Ruben est juif, homosexuel, facteur, mi-finlandais, mi-français, fils indigne, frère désobligeant, amant décevant, assassin douteux, voleur malgré lui… Pourtant Ruben, lui, est incapable de savoir qui il est. Au grand tournant de sa vie, alors que s’ouvrent devant lui les flots de la mer Rouge, Ruben hésite : doit-il suivre son peuple ou son cœur ?
On évolue donc autour de Ruben, un personnage gay, qui aime Teemli, un finlandais. Jusqu'ici c'est à peu près correct mais pus le film avance, plus on se rend compte de la bêtise : aussi bien de l'histoire de départ (cet amas de billets qui ne sert que de prétexte à faire un film sentimentale sans action) et la fin ultra niaise. Le film compte également sur une orgie de clichés juifs. S'en fut navrant de voir à quel point les français aiment les clichés dans le cinéma. Récemment j'ai vu On ne choisit pas sa famille, le film de Christian Clavier, véritable horreur sur le monde gay français. Un jour, il faudra mettre dans la tête des gens que ce n'est pas un moyen de parler de ce genre de relations. Par ailleurs, l'acteur principal est livide et inintéressant. Il joue son personnage avec peu de vigueur.
Encore un reproche que je peux faire au film finalement : son cast. Il est très mauvais et comme je le dis plus haut, notamment le premier rôle. Dans ce Niagara de merde, rien n'est à sauver. L'écriture du scénario ressemble à celle d'un livre de salle d'attente de laverie automatique et la réalisation est aussi pâle que navrante. Un jour on m'expliquera j'en suis sûr, l'utilité de ce genre de films. C'est immonde. Surtout quand on voit Week-end qui est un vrai petit bijou. Bref, mes aventures cinématographique vers l'inconnu sont souvent infructueuses et ce film le prouve encore une fois mais je vais continuer à trouver des petits films qui tentent de se faire une place et qui le mérite vraiment. Let My People Go aurait dû être proposer en téléfilm à Direct 8, c'était parfait pour eux.
Note : 1/10. En bref, les navets n'ont plus de limites.