2007 avait été leur année, sous une pluie de récompenses. 2008 est partie sur les
chapeaux de roue avec des dates à foison. Un jeune homme qui fait hurler toutes les filles, une jolie demoiselle qui laisse bouche-bée tous les hommes. Sur scène, Cocoon a des atouts dès le départ. Mais Cocoon n’est pas un casting. C’est surtout un formidable duo qui trace joliement son sillon dans la
France musicale, de nouveau située grâce à eux sur la mapmonde de la bonne folk, précise et obsédante. Grâcieuse.
Avec All my friends died in a plane crash, première galette sacrément bien troussée, Cocoon réalise un étonnant grand écart, entre légéreté bienvenue et une certaine gravité. C’est
parfois sombre, parfois rayonnant. Souvent beau. Et puis deux artistes qui aiment autant la musique d’Elliott Smith et donc celle des Beatles, et qui établissent la passerelle improbable avec les
meilleurs années de Ben Harper, ne peuvent être que de chouettes artistes.
Cocoon - Tell Me
Finissons par une révélation : Clifhanger n’est pas qu’une daube musclée venue d’Hollywood. Désormais, c’est aussi une pépite brute, comme la folk française n’en avait pas sortie
depuis des lustres. D’où le buzz et l’armée de fans qui vient progressivement gonfler les rangs de leurs concerts.
Comme le Mardi 15 avril prochain, là où le duo s’était révélé sur scène il y a un an : au cœur de l’incontournable Printemps de Bourges. On le repète : si vous êtes sages, Sourdoreile vous y
invite.
Ce serait quand même dommage de louper ça :
Cocoon - Cliffhanger