Wrath of the Titans

Publié le 16 juin 2012 par Bigreblog

Hello tout le monde! Eh oui, j’ai bien commencé ma séance ciné du weekend, comme prévu!

Et here we go pour film qui fait faire pousser des “ah”, des “grr” et autres onomatopées purement mâles. ^^

Parce que les Titans sont pas contents, et que Sam Worthington en avait marre d’être chauve…

Wrath of the Titans, c’est la suite de Clash of the Titans. Vous avez là un des display de titres de suites les plus pourris du cinéma hollywoodien. Bien sûr, je vais cesser de me plaindre, parce qu’à défaut d’être un bon film, c’est une bonne daube. Et vous commencez à me connaitre, vous savez que les daubes, ça me connait.

Première chose, et parce que c’est assez rare pour le noter, j’ai réussi à me mettre en mode réécriture de film en visionnant celui-ci. Ça m’arrive des fois, quand il y a des plot holes tellement énormes que même la distance Terre-Soleil est plus petite. Comme quand, par exemple, les armes des trois dieux primordiaux chauffent à blanc lorsqu’ils sont activés (mais pourquoi, à part pour faire joli?), ou quand le labyrinthe montre les peurs de chacun (la seule peur displayed ici étant celle de Persée, parce que Persée est Papa, voyez), ou encore quand Arès est prié et donc se ramène, que personne ne pense UNE seconde à prier un autre balèze, genre Athéna, qui botte les fesses de son demi quand elle veut.

Mais arrêteuh! J’te dis qu’même toi t’arrive pas à relever le niveau du fiiiilm!

Ah, Persée et ses cheveux. J’avoue quand même avec bon sens que cette perruque qui n’en est pas une m’a foutu les jetons au début. Sérieusement, quand on a la belle gueule de Sam Worthington (filez regarder Terminator IV, c’est juste trop sublime pour être réel), on se fout pas une serpillière sur la tête. Bien aussi, la soit-disant romance entre le gars et Andromède, alors qu’il lui a foutu un masta râteau à la fin du précédent film.

L’Oréal, parce que je croyais que je le valais bien.

Mention spéciale aussi à l’élocution plus que pourrave de Sam, qui permet à “You’re the grandson of Zeus” de devenir un truc proche de “Buenos dias señoritas” (avec le mâchage de dents et tout).

Ah, Andromède tiens, venons-en à cette fillette vaguement utile (mais alors vraiment vaguement), qui est sensée être une reine guerrière mais qui se prend des méchantes mandales tout le long du film. C’est pas que je me plains, j’adore Rosamund Pike (imaginez un peu, Meurs un autre jour, c’est trop canon pour être vrai).

Comme quoi, la 3D ça rend moche.

Toby Kebbell le revenant. Après un passage très remarqué dans Prince of Persia (j’avoue que j’ai détesté ce film juste pour son casting what the fuck), et un autre pas du tout utile dans The sorcerer’s apprentice (en punk blond décoloré, j’vous juuuure), nous le revoilà avec un rôle taillé sur mesure pour sa gueule bizarrement mieux cachée sous une barbe et des rastas grecques, pour un Agénor tout en blagounettes et en “Ça, c’est mon infirmière, et j’suis tellement un tombeur que j’me souviens même de son nom”.

Dafuq?

Les trois dieux primordiaux, tiens, tant que j’y pense. Quoi de plus jouissif que de commencer un film par la voix grave et ô combien canon de Liam Neeson (Dieu, vous vous souvenez?)? Moi, je ne vois pas. Et, heureusement, dans ce film-ci, on voit Zeus autrement que sous une lumière bling bling assommante et non sans rappeler la technique de drague de Thor. Pointless donc. Zeus est cool, Zeus aime son fiston et son ptit-fiston, et j’aime Zeus. C’est bizarre comme certains films arrivent à vous faire kiffer des dieux olympiens que vous ne pouviez pas saquer avant. Genre Poséidon dans Percy Jackson, ou alors Hermès dans Hercules.

Vite, une tasse de midichlorien! Et dites à Obi-Wan de pas m’attendre pour le thé.

Hadès, cher Ralph Fiennes que j’aime, moins dégueu que dans le premier, un brin aussi torturè (avec l’accent italien siouplait) que mon Lokinet chéri d’amour que j’aime (ça en fait beaucoup d’expansions du nom), et un brin sympatoche, si je dois être honnête.

Nan, faites pas attention, y a un gars qui fait de la soudure dans mon dos pour faire un effet, c’est pas grave…

Par contre, selon l’adage bien connu, Danny Huston ne sert toujours à rien, en prouve le caméo plus que naze de Poséidon. Qui meurt. Ô joie.

Mais, comme dans chaque film, il y a dans Wrath un voleur de scène. Un gars qui, dès qu’il envahit l’écran (ici, d’abord avec sa voix, puis avec sa tête), déglingue tous les autres acteurs en classe et distinction (les meilleurs amis de certains bons acteurs). Et qui d’autre pour remplir les critères d’Héphaïstos (boiteux, un brin dérangé, tout seul, et qui parle bizarre, un peu comme Davy Jones, d’ailleurs) que ce monstre international qu’est Bill Nighy? J’aime ce gars, allez vous faire voir. Bill Nighy rules. Ça me donne presque envie de pleurer tellement Héphaïstos est plus cool que son père. Si.

Do you fear death?

En même temps, il y a un truc qui me chiffonne. Héphaïstos est sensé être le fils de Zeus, qui, currently, a l’air plus jeune que son fils. Arnaque?

Ah, et bien sûr, que serait une review critique si je ne démontais pas le rôle plus que débilos-crétinos d’Arès, joué (ou pas d’ailleurs) par une éphèbe proto-ricain à l’accent pas grec? Mmh… Dilemme de taille.

Note: 7,25/10 (scénario: 6/10 (daube-daube-daube) - jeu: 8/10 (daube-daube-daube)BO: 8/10 (oh, un espoir!)effets spéciaux: 7/10 (j’peux cracher mon dégout? merci))

Par contre, quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi Chronos ressemble comme deux gouttes d’eau au Balrog de Morgoth?