En plus d’être spectaculaire, cette 2e journée des phases de poule a vu quelques performances individuelles de très haut niveau. Assez pour se faire une sélection des meilleurs joueurs de ces quatre derniers jours et l’équipe-type qui va bien.
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Gardien:
.Andrei Pyatov (Ukraine): Si l’Ukraine y a cru durant une mi-temps, c’est uniquement parce qu’il a su repousser l’échéance le plus longtemps possible, que ce soit en face à face avec Menez ou sur une énorme parade sur sa ligne devant la tête de Mexès. Ne finira pas en prison.
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Défenseurs:
.Darijo Srna (Croatie): En bon capitaine, il a guidé la révolte croate quand son équipe était dos au mur. Infatigable, il a enchainé les allers-retours incessants sur son côté droit, ponctués de centres de qualité. Un joueur comme on les aime.
.Pepe (Portugal): On peut dire ce qu’on veut sur lui, il n’en demeure pas moins un excellent défenseur. Et sur coup de pied arrêté son apport est essentiel. Lorsqu’il frappe la barre au premier match, il ne se fait pas prier durant le second. Son deuxième but sous le maillot portugais, le premier c’était… durant l’Euro 2008.
.Mats Hummels (Allemagne): Deuxième présence pour le libéro allemand. Comme la semaine dernière, il a aussi bien défendu qu’apporté des solutions offensives sur montée. C’est Jurgen Klopp, son coach à Dortmund, qui doit faire quelques insomnies.
.Gaël Clichy (France): La confirmation qu’il est dans la forme de sa vie actuellement avec des jambes de feu. Et puis juste pour faire chier Patoche.
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Milieux:
.Yoann Cabaye (France): C’est désormais une certitude, Cabaye fait parti des incontournables sous la tunique bleue. Pièce maitresse entre récupérations et offensives, il a brillé des deux côtés. Récompensé par son premier but en équipe de France qui aurait presque pu être suivi d’un second avec cette frappe sur le poteau. Et si c’était lui le meneur qu’on attendait tant ?
.Bastian Schweinsteiger (Allemagne): Après une fin de saison délicate, le bavarois revient au bon moment. Impeccable à la récupération, il (s’)offre en bonus deux magnifiques passes décisives dans le dos de la défense hollandaise. Faut pas croire, il y a un ballon d’or en jeu.
.Andres Iniesta (Espagne): Il survole l’Euro de toute sa classe jusqu‘ici. Alors si ça ne se fait pas ressentir sur les actions décisives de la Roja pour le moment, visuellement c’est un plaisir à chaque contact du ballon.
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Attaquants:
.Nani (Portugal): Collectif, précis, appliqué, le mancunien n’est jamais aussi bon que lorsqu’il respecte les ordres et les consignes. Il a joué juste, s’est montré dangereux et a offert du spectacle. On ne lui en demande pas plus.
.Franck Ribéry (France): S’il continue sur ce rythme, il va réussir à faire oublier ses casseroles le con! Il a bouffé quiconque se présentait face à lui avec une facilité déconcertante. C’est quasiment toujours de son côté que les actions prenaient leur source avec, en point d’orgue d’exemple, le premier but français.
.Mario Gomez (Allemagne): Le mec est tellement facile qu’il donne l’impression que n’importe qui aurait pu inscrire ses deux buts alors qu’ils sont scellés du signe de la classe. Et il ne prend même plus le temps de les fêter. Mais faut pas croire, c’est parce qu’il y a un ballon d’or en jeu.
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Méritent d’être nommés:
Stephan Andersen (Danemark)
Theodor Gebre Selassie (République Tchèque)
Giorgio Chiellini (Italie)
Ivan Strinic (Croatie)
David Silva (Espagne)
Xavi (Espagne)
Jakub Blaszczykowski (Pologne)
Fernando Torres (Espagne)
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