Berlin, c’est le bazar. Certes, l’impression de chantier permanent atteste de cet état de fait, mais on sait bien que la ville est fauchée et que les ambitions sont vastes. Un récent et bref article du Stern, traduit dans le Courrier International de cette semaine (en bas de la page 21 pour ceux qui, comme moi, lisent la version papier), accorde nettement moins de circonstances atténuantes à la municipalité berlinoise.
Dans le meilleur des cas. Parce-que si le scénario qui se profile est le même que celui de l’opéra Unter den Linden, dont le directeur musical est Daniel Baremboïm, l’attente pourrait se mesurer en années. En effet, ledit opéra aurait du accueillir ses premiers spectacles en octobre 2013, au mieux ce sera en 2015. Mais là, au-moins, on n’est pas prévenu à la veille du jour J.
Raison de tout cela : selon le Stern, il y a là-dedans un mélange entre une très faible productivité des ouvriers et une incapacité de la mairie à surveiller ses chantiers. Au final, des surcoûts délirants et une traduction probable dans les urnes : le parti Pirate est crédité de 15 % des intentions de vote selon des récents sondages.
—> Illustration : aéroport de Tegel, avril 2012