J’ai testé : le film« Men In Black III » au cinéma

Publié le 16 juin 2012 par Generationnelles @generationnelle

TITRE DU FILM: Men In Black III

DATE DE SORTIE: 23 mai 2012

REALISATRICE: Barry Sonnefeld

SYNOPSIS Allociné:

A partir de 10 ans

En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K. 
Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…

MON AVIS SUR LE FILM 

Il en est des films comme des séries télés. Il y a ceux qui vieillissent bien et puis … les autres. Men In Black fait partie de la première catégorie … à peu de chose près. En 15 ans, l’agent J. et l’agent K. se sont liés, attachés et ridés. Ne pas ignorer les années qui passent, là est la première force de l’histoire. Et donner de la profondeur au personnage joué par Will Smith était plutôt un éclair de génie. Le problème, c’est que l’ancien policier à la folie furieuse plus calme et mûr perd de sa malice, et c’est bien dommage. Bye bye les petites blagues et les bons mots. Bonjour l’émotion et l’enquête psychologique.
La mission devient donc maussade et terriblement mélancolique. Et c’est par le passé de l’agent K. que cette tristesse s’explique … et se partage. La jeunesse du mentor de J. dans la fin des années 60 a cela de charmant qu’elle fait voyager dans un décor à la Mad Men … chez les extraterrestres. Le vintage et le brushing parfait de la jeune Emma Thompson aurait pu suffire à redynamiser le tout mais le but du scénario n’est pas dans le divertissement mais dans le pathos. La fin, terriblement larmoyante, si elle ne vous fait pas mouiller les yeux, ne sert à rien. Sans dévoiler totalement la fin, ça a tout d’un dénouement qui touche la corde sensible de toutes (oh des enfants qui pleurent) mais avec un peu trop de violons. N’est pas Toy Story 3 qui veut…

Solène L.