L'augmentation de l'espérance de vie, du nombre de cas de maladies chroniques dont le cancer dont le traitement exige du sang et des produits sanguins, creuse aujourd'hui le gap entre la demande et l'offre. Le phénomène est aggravé par la limite de conservation de certains produits sanguins. Cette augmentation se vérifie dans toutes les régions du monde, explique l'OMS, mais là encore de manière inégale. Alors que dans les pays à revenu élevé et intermédiaire, l'amélioration de la couverture sanitaire et les progrès médicaux et chirurgicaux entraînent mécaniquement une augmentation des besoins, dans les pays les plus pauvres, il s'agit toujours, de pallier aux immenses besoins de transfusion en réponse aux hémorragies post-natales ou liées aux accidents de la route.
Encourager à donner et à redonner : 62 pays peuvent répondre aujourd'hui à leurs besoins en termes de transfusion, d'autres progressent rapidement, mais 50% des dons restent collectés dans les pays à revenu élevé qui ne réunissent que 15% de la population mondiale. Si seul 1 à 3% de la population donnait son sang, chaque pays pourrait être auto-suffisant. L'OMS plaide donc pour que tous les pays évoluent vers un système de don du sang bénévole et régulier pour satisfaire leurs propres besoins.
Source: OMS
Lire aussi :
Journée mondiale du DON de SANG: En France, elle se prépare à accueillir les homosexuels –
Journée mondiale du DON de SANG: Le 14 juin, chaque donneur est un héros