Ils viennent de sortir en application d’une réforme du gouvernement de N. Sarkozy.
On n’y perçoit aucune critique du capitalisme.
Quant au parti socialiste, il n’est plus vraiment socialiste.
Chez l’éditeur Belin, le libéralisme est mis à l’honneur dès la 2ème page. Le socialisme est relégué à la page 312 !
On lit la superbe définition suivante : « Le libéralisme veut assurer l’enrichissement général. »
On croit rêver. On oublie les chômeurs, les laissés pour compte, les exclus, les miséreux, les sans-logis…
Quant à l’état-providence, il n’a plus de pouvoir : le chômage rend difficile le financement de l’état.
C’est l’économie qui gouverne le monde : impossible de résister au capitalisme.
Cerise sur le gâteau : la mondialisation est présentée comme inévitable, comme une lame de fond : rien ne pourra l’arrêter.
Que devient la liberté d’opinion ?
Les jeunes sont conditionnés : ils ne pourront échapper à ce système unique, omnipotent, qui n’admet aucune contestation.
L’enseignement est-il devenu un endoctrinement ?
(D’après Marianne, article Agora du 11 juin 2012 réf : 118076)