Tous les joueurs connaissent très bien cette série, celle qui a su définir un genre, Resident Evil. Mais aujourd’hui je ne vais pas vous parler du jeu vidéo mais du manga sorti le 14 juin au Japon et dans 10 autres pays dont la France. On doit cette petite prouesse à la maison d’éditions Kurokawa entre autres et il faut souligner ce type d’évènement très rare. Alors que vaut ce manga tiré de la saga de Capcom ?
L’histoire
Située non loin de Singapour et réputée pour son enseignement d’excellence, l’école Marhawa accueille sur ses bancs la future élite mondiale triée sur le volet. Mais depuis quelques jours, certains de ces élèves semblent atteints d’une « rage » inexplicable et incontrôlable.Doug Wright, professeur éminent en biotechnologies est appelé en urgence par la mystérieuse direction de l’établissement pour venir enquêter dans le plus grand secret sur ces étranges symptômes. Soupçonnant un danger biologique de grande ampleur, il contacte discrètement Chris Redfield, agent du B.S.A.A. luttant contre le bioterrorisme…
Mon avis
Dessiné par Naoki Serizawa (Saru Lock), imaginé et scénarisé par Capcom, Resident Evil – marhawa desire – est un épisode s’insérant dans la chronologie officielle de la série (entre le 5 et 6 précisément). Ce premier tome nous met dans le vif du sujet tout de suite, on a peine découvert les deux personnages principaux que les zombies ont déjà commencé à envahir un campus qui est en charge de former l’élite de la nation. Pour les aider ils doivent comprendre d’où provient cette épidémie et comment a-t-elle démarré, toute fois ne se sentant pas capable de résoudre cette enquête ils feront appel à Chris Redfield. On a donc le droit à quelques pages d’exploits de cette équipe qui lutte contre le bioterrorisme et ses affreuses créatures bien connus des joueurs.
Malheureusement se tome s’avère vite décevant, Capcom voulant faire dans le sensationnel immédiatement la sauce ne prend pas (en tout cas chez moi) et à vouloir montrer d’emblée du gore (assez gentillet), des zombies, des montres et des gros seins cela gâche un peu la narration de ce premier volume. Tout va trop vite, sauf la mise en page. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve l’ensemble des pages, y comprise celles contenant de l’action, trop statiques, rigides, sans le moindre dynamisme ou vie. Tout semble figé à l’instar des pauses, parfois ridicules, que prennent les acteurs de ce manga qui ont du mal à être crédible pour certains.
C’est vraiment dommage car Naoki Serizawa a un bon coup de crayon et dans l’ensemble les dessins sont beaux. Reste maintenant à savoir si sur la longueur Resident Evil Marhawa Desire saura convaincre (ce qui n’est pas le cas pour Saru Lock…). Car pour le moment mise à part un personnage mystérieux que l’on aperçoit au début et à la fin du tome, le titre peine à convaincre. Et ce n’est pas les pages bonus sur Merah Gros Seins Biji qui me feront changer d’avis pour le moment. Je retourne de ce pas relire I am a Hero qui lui est une vrai tuerie et qui donne une belle leçon au genre seinen, mais je vous en reparlerai prochainement…