« Enfin j'ai réussi : je suis enceinte d'un héritier de la cour Unseelie. Sauf que je me rends compte que l'amour maternel, c'est autre chose... Voilà que je refuse la couronne et que je m'exile dans le monde des humains. Mais ma tranquillité ne dure pas, malheureusement : des meurtres très étranges chez les demi-Feys m'obligent à reprendre le travail... »Note :
♣♣♣♣♣Avis :
La série est enfin terminée ! Enfin, normalement un tome 9 devrait voir le jour, mais une fois de plus, il est repoussé au profit du Anita...bon, quand je vois le résultat de l'une et de l'autre je me dis qu'elle ferait bien de prendre des vacances avant de continuer ces sagas.
Je m'explique : dans le tome précédents, toutes les questions étaient réglées, rapidement certes, mais c'était tout de même fini. On pouvait alors se demander ce qui allait arriver à Merry (pas de spoils de ma part, c'est dans la quatrième de couverture). Il semblerait que ce soit le but de ce tome : donner aux lecteurs une idée de la vie de la princesse.
Seulement voilà, la mayonnaise ne prend pas. Ce tome est une succession de scènes, la majorité étant des scènes érotiques, qui n'ont pas vraiment de liens entre elles. C'est ce qui m'a vraiment frappée : on a véritablement l'impression que les scènes ont été écrites indépendamment les unes des autres, puis coller ensemble dans le livre sans que les jonctions soient travaillées. Ça ne serait pas passé pour le premier roman d'un auteur, ça marche encore moins pour une auteur comme Laurell K. Hamilton.
L'enquête, oui il y en a une, est abordée un peu au début, traitée un peu à la fin et tout juste survolée de très haut le reste du temps. Du coup, il faut s'en occuper en quelques lignes très vite à la fin et je me sens un peu volée. Comme pour les derniers Anita, on a l'impression que l'auteur ne sait plus quoi faire de son histoire et se sent obligée du coup de conclure très vite, que ça fonctionne ou pas.
Je trouve ça très dommage puisque, excepté le fait qu'il y avait dès le début plus d'érotisme que dans les Anita, les Merry Gentry étaient d'un meilleur niveau à bien des égards. Là l'auteur retombe dans les travers de sa série principale, néglige celle-ci et, à mon sens, se fiche de ses lecteurs, qu'ils soient fans ou non. Elle exploite le fait qu'on va l'acheter à cause de son nom pour faire ce qu'elle veut sans se demander si c'est bien ou non.
Pour ma part, je rappellerais que ce sont les lecteurs, et les avis des lecteurs, qui font le succès d'un livre, et que si un auteur commence à sérieusement se moquer d'eux, ou à les attaquer quand les critiques sont négatives ça va se payer rapidement. La fidélité ne s'achète pas, elle s'entretient, et pour ma part, elle s'étiole sérieusement.
Infos :
- Péchés Divins (Divine Misdemeanors)
- Merry Gentry #8
- Laurell K. Hamilton
- J'ai Lu - Darklight (octobre 2011)
- 446 pages
- 8.90€
- Fiche Goodreads
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