Traduction et Adaptation de l’article du Dailymail “From the donkey thief to the drunk who wouldn’t leave the pub: Criminal records of 67,000 Victorian villains published online for first time”.
Vous n’auriez jamais voulu les rencontrer dans une ruelle sombre du 19ème siècle.
Le casier judiciaire de plus de 67000 criminels victoriens, détaillant leurs différents crimes, de l’état d’ivresse au incendies criminels, en passant par les assassinats, ont été publiés sur Internet pour la première fois le 14 Juin 2012.
Cette fascinante collection, mise en ligne par le site Ancestry.co.uk spécialisé dans la généalogie et les histoires de familles, nous dévoile aussi l’histoire des pacificateurs locaux de l’époque, y compris les candidats des jurys et les membres de la milice locale.
Et deux de ces archives – “The Dorset, England Prison Admission and Discharge Registers 1782-1901″ (registres d’admission et de libération des condamnés en Prison) et “Dorset, Egland, Calendar of Prisoners 1854-1904″ (le calendrier des prisonniers), incluent également des clichés anthropométriques des condamnés du 19ième siècle.
Les dossiers comprennent le nom du criminel, le lieu et la date de sa condamnation, sa peine, sa description physique et le détail de ses crimes antérieurs.
Photo de gauche : Williamn Parsons, 48 ans, pris en photo en Mars 1891, et comdamné à 20 ans de prison pour incendie criminel.
Photo de droite : Elizabeth Dowell, 34 ans, condamnée à six mois de prison pour parjure en 1890.
Photo de gauche : Le jeune soldat George Pill, 18 ans, montré vêtu de son uniforme, à volé un licol et une chaîne en acier d’une valeur de £4 au total en 1894 et a recu six semaines de travaux forcés.
Photo de droite : Quatre mois de travaux forcés pour George Gotobed pour avoir volé deux volailles domestiques en 1890. Il avait déjè été condamné pour avoir volé un lapin et un canard, ainsi quue pour ivresse et “utilisation d’un langage profane”.
Parmi ceux qui sont énumérés dans les archives, Samuel Baker, agé de 73 ans, condamné aux travaux forcés pour une durée de 9 mois après être entré par effraction dans une maison pour voler deux brosses, des gilets, et une paire de bas (chaussettes) en 1893.
Ensuite, un certain Charles Wood, un chômeur alcoolique local, condamné à un mois de prison pour avoir refusé de quitter le pub “la maison de la Bière” en 1872.
Un autre, un escroc de 18ans, George Pill, qui à volé un âne, une selle en cuir et une chaîne en acier à son voisin en 1894. Il sera sanctionné en faisant six semaines de travaux forcés. (voir photo)
Les registres donnent également des informations sur des crimes plus graves, notamment celui de James Seal, condamné à être pendu après avoir été reconnu coupable d’homicide en 1858.
Le manager du contenu du site Ancestry.co.uk à déclaré : ”Le fait que ces dossiers comportent des photographies, ainsi que des descriptions physiques ,permet à n’importe qui ayant un ancêtre dans cette collection d’en savoir beaucoup plus sur eux.”
D’autres peuvent récoltés des informations sur ces membres de la société qui n’ont pas eu de chance.
Un des registres regroupant les noms, les crimes et les peines des condamnés
Les dossiers comme ceux-là datent d’avant l’état civil, ils permettent aux chercheurs d’approfondir le passé de la Grande Bretagne, que les autres documents historiques ne peuvent pas. L’ouverture de ces documents nous ouvre la possibilité d’avoir des informations sur des personnages moins connus de Grande Bretagne.
L’ère Victorienne à vue une forte hausse du taux de criminalité des infractions, passant de environ 5000 par an en 1800 à environ 20000 par an en 1840. Pour lutter contre cette hausse de la criminalité, une police “moderne” à vu le jour en 1856, qui révolutionna la façon dont les criminels étaient arrêtés et inculpés. Avant cette police, l’ordre était maintenue par les paroisses.
Les criminels condamnés pour des crimes graves à l’époque victorienne étaient souvent condamnés à la déportation – ce qui signifie qu’ils seraient envoyés dans les colonies, principalement en Australie, où ils devaient purger leur peine de prison à un coût minime pour l’Etat.
Au fil des ans environ 160.000 personnes, comprenant hommes, femmes et enfants, parfois dès l’âge de neuf ans, ont été envoyés en Australie.
Photographies de William Bennett et George Bull remontant au 25 Juin 1894, près de 118 années jour pour jour.
Les conditions à bord des navires transportant les condamnés étaient épouvantables, beaucoup mouraient pendant la traversée qui durée entre quatre et six mois. Cependant les choses on commencés à s’améliorer à mesure que le 19ième siècle progressé.
A l’arrivée, certains condamnés se retrouvaient avec les prisonniers les plus dangereux dans des prisons spéciales. Les autres sont employés comme domestiques pour les colons ou pouvaient trouver du travail.
La discipline était sévère, ceux qui commettaient une infraction étaient souvent punis de 50 coups de fouet dit “au 9 queues de chat”, ou servaient lors de la construction des nouvelles routes.
Ceux qui avaient purgés leur peine pouvaient rester vivre en Australie en devenant commerçants ou en tentant leur chance à la recherche d’or. Certains d’entre eux, ceux qui avait travaillés très dur et économisés assez d’argent étaient autorisés à retourner en Grande-Bretagne.
Photographies de condamnés