genre: inclassable
année: 2010
durée: 1h25
l'histoire: Smith mène une vie tranquille sur le campus. Il traîne avec sa meilleure amie, Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son colocataire. Sous l'effet de space cookies, Smith est persuadé d'avoir assisté au meurtre d'une rousse énigmatique qui hante ses rêves.
La critique d'Alice In Oliver:
Voilà un film pour le moins étrange, j'ai nommé Kaboom, réalisé par Gregg Araki en 2010. Classer ce film dans une catégorie est un exercice difficile puisque Kaboom oscille entre comédie, drame, rêverie et fantastique.
Au niveau de ses influences, Kaboom pourrait se voir comme un croisement entre David Cronenberg, David Lynch et Richard Kelly.
En effet, par certains aspects, le film de Gregg Araki n'est pas sans rappeler Crash, Lost Highway et Donnie Darko.
Alors attention, je précise bien "par certains aspects" car l'atmosphère qui se dégage de Kaboom emprunte tout de même un chemin différent.
Kaboom suit l'histoire de Smith, un étudiant amoureux de son colocataire, Thor, un surfeur bellâtre mais pour le moins candide.
Parallèllement, Smith passe son temps avec sa meilleure amie Stella et couche avec la magnifique London. Kaboom aborde alors le thème de la quête identitaire, cette dernière passant par la recherche du plaisir sexuel.
C'est d'ailleurs la thématique essentielle de Kaboom, le film n'hésitant pas à explorer les rêves et les fantasmes de son héros principal.
A partir de là, le film se permet tous les excès: hallucinations morbides, fin du monde et horreur psychologique font partie du programme.
Certes, Kaboom est un film complexe et un véritable OFNI. Pourtant, Kaboom n'est pas incompréhensible non plus.
Gregg Araki possède un talent et un potentiel indéniable. Voilà un réalisateur qu'il va falloir suivre de près, de très près...
Note: 15/20