Nouveau rebondissement dans l’affaire Megaupload, en raison d’un vice de procédure de la part des autorités américaines, le FBI se retrouve contraint aujourd’hui de restituer les données copiées lors de la perquisition de la villa de Kim Dotcom fondateur de MegaUpload.
En marge des voitures, comptes bancaires et autres girafes géantes saisis par le FBI lors de l’intervention des forces fédérales à l’encontre de Kim Dotcom, ce sont environ 130 ordinateurs contenant près de 150To de données sur lesquels le FBI a mis la main.
Au centre des tensions entre la nouvelle-zélande et les états-unis, le contenu de ces machines ont été copiées de manière illégale selon la justice néo-zélandaise qui réclame le rapatriement immédiat des machines ainsi que les données présentes.
Cryptées, les données du fondateur de MegaUpload prennent du temps à être transférées selon le FBI qui table sur une restitution sous une cinquantaine de jour. Fin de non recevoir pour le juge néo-zélandais responsable de cette décision qui estime que l’agence « a les moyens de réaliser ces manipulations promptement ».
La faute du FBI réside en l’espèce dans une erreur de procédure : les autorités américaines ont pris possession des machines ainsi que des données sans attendre au préalable la décision du tribunal sur le sort de ces éléments du dossier. En revanche, la question de la restitution de ces 130 machines et 150To de données à Mr Dotcom sera le sujet d’âpres discussions tout au long du procès MegaUpload.
Source