Dernier jour de ma carte blanche sur le blog des Francofolies de La Rochelle. Troisième interview "les yeux dans les yeux" de ces 5 jours, avec Charlie Winston. Le principe reste le même : Une interview réalisée comme une discussion, un peu moins formelle si possible qu'une interview classique, de près, histoire d'instaurer une espèce de proximité qui invite plus à la confidence (enfin c'est ce que j'ai dans l'idée) et, du coup, pas de micro.
Bon, mais enfin maintenant, si tu passes par ici de temps en temps tu connais. Je t'expliquais d'ailleurs longuement ici (voir point numéro 4 de ce billet là) pourquoi malgré toutes les imperfections associées à mes interviews, je ne désire pas spécialement faire en sorte que leur qualité "s'améliore" (enfin sur la forme).
Quand est venu le moment d'interviewer Charlie Winston, je me suis un peu questionnée sur l'air de "Mais que vais je bien pouvoir lui demander pour qu'il n'ait pas l'impression de répondre pour la centième fois à la même question?" (angoisse).
Oui bon parce qu'autant quand on est face à un jeune artiste en développement on trouve assez facilement des choses à apprendre sur lui étant donné qu'il n'a pas encore accordé des tas d'interviews, autant pour des artistes comme Charlie, qui sont, qui plus est, actuellement en tournée (et qui ont donc à assurer une pléthore de séances de promo quotidiennement), les interviews sont nombreuses et reviennent souvent sur les mêmes points.
Alors j'ai visionné des interviews.
Ca m'a un peu stressée.
Et je me suis décidée à chercher ce qui faisait que son projet à lui me plaisait tout particulièrement. Ca a été l'occasion de réaliser qu'en dehors de sa musique que j'aime beaucoup (bon sang, ce second album est formidable enfin! D'ailleurs rappelle toi, je t'en parlais là) et de ses textes qui me touchent sincèrement, il semble y avoir chez cet artiste une forme de générosité sincère qui est tangible lorsqu'il est sur scène et qui se traduit par plusieurs de ses initiatives, plutôt atypiques, dans le cadre de la relation qu'il entretient avec son public.
Il y a aussi ses concerts, au cours desquels il se révèle souvent très créatif. Tout ceci m'a intriguée. Alors j'ai décidé de centrer mon interview là dessus.
Parti pris assumé. J'y vais.
L'idée étant, dans cette interview, de cerner un peu mieux l'homme derrière l'artiste.
Où tu apprendras entre autres que le fameux Hobo s'est un peu fixé, qu'il se sépare petit à petit de son attribut dont on avait du mal à l'imaginer détaché (non je ne parle pas du chapeau, ça va, je me tiens au courant, ça fait un moment qu'il s'en est débarrassé, ça je sais) etc...
(Bon, tu verras qu'à un moment il évoque son statut de musicien-magicien, je me suis bien gardée de lui lancer un très sonore "oh mais c'est exactement ce que je pense, je l'ai même écrit ici!" (point 5 de la toute fin de ce billet) "d'ailleurs j'ai même inventé un mot pour l'occasion, "mugicien"", retenue sans doute par un semblant de dignité (que je dois quand même avoir envie de conserver) mais j'ai dû me faire violence, tu dois le savoir).
La suite du billet avec l'interview filmée est à retrouver ici...sur le blog des Francofolies.
Tu peux bien entendu retrouver mes 5 billets consacrés aux Francos par ici (clique sur l'image)
Allez je file, à bientôt!