ḡ dit "g libre"
Afin d'éclairer ce point fondamental constitué par le choix d'une perspective je donne un exemple. A la question :Un Euclidien répondra que l’on peut y répondre en traçant le segment perpendiculaire aux deux droites puis en donnant sa mesure.
Un tenant des géométries non-euclidiennes, répondra que, sans avoir précisé préalablement la métrique de l’Espace, cette question n’a pas de sens, car « deux droites parallèles » peuvent se couper, peuvent être multiples ou simples, selon la densité de courbure de l’espace qu’il faut connaître en tout point. Cela ne permet pas de définir une distance unique telle que définie par les euclidiens.
Un physicien relativiste répondra qu’il n’y a pas de métrique abstraite valable, mais que seul un phénomène physique déterminé pourra tenir un tel office. Ce qui en théorie de la Relativité se manifeste par la distance parcourue par la lumière entre deux événements de l’espace-temps. Que deux rayons de lumières suivent des géodésiques par définition. Qu’on appellerait « parallèles » deux rayons de lumière pour telle ou telle propriété, ne permettrait pas en soir d’établir une « distance » entre deux "traits de lumières", puisque la métrique sera déterminée par la répartition des masses des objets physiques, qui évolue en même temps que s’effectue le parcours luminique ainsi défini.
Celui qui prétend déterminer qu’il a « compris » quelque chose n'a donc compris qu’une convention à laquelle on décide d’adhérer et que l’on pourra réfuter par l’adhésion à une autre convention.
On ne peut donc pas dire qu'il a "compris" quelque chose indépendamment des prémisses auxquelles il a souscrit préalablement.
On ne peut pas dire non plus qu'il qu'il n'a "pas compris" du tout, ni les deux, ni l'absence des deux.
C'est pourquoi j'ai voulu synthétiser cela par le ḡ dit "g libre". On pourra donc dire sans ambiguïté, selon la perspective ainsi définie, que l'on a ḡcompris.