Même s'il faut se méfier des sondages, il parait néanmoins que le PS et ses vassaux auront la majorité absolue à l'issue des élections législatives. Au pire, ils disposeront d'une majorité relative.
Dans notre circonscription, le candidat socialiste est le député sortant. Dans la précédente mandature, ce représentant du peuple a respecté la consigne de vote de son groupe parlementaire sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).
Jean-Marc Ayrault, alors président du groupe socialiste, avait donné son explication de vote :
« Notre abstention est dynamique, offensive. Le vote "non" aurait donné l'impression de ne rien décider (...) ».
Le vote "non" aurait simplement signifié clairement le refus de l'austérité, de la régression sociale et la soumission aux dogmes de l'idéologie néo-libérale.
Nonobstant cette donnée et des premières mesures insignifiantes de la présidence Hollande, nous suivrons l'exemple du député sortant encarté au parti sérieux par une abstention dynamique et offensive...
En espérant que nos amis grecs voteront pour Syriza, n'en déplaise à Moscovici et à Hollande.