Il est terriblement difficile de l’admettre, mais THE OFFICE a définitivement perdu de sa superbe. Déjà, les saisons précédentes ne brillaient pas de tous feux, mais le départ de Steve Carrell en septième année refermait définitivement tout espoir de voir la série se remettre à niveau. Devenu un capharnaüm de bruits et d’idées, toutes moins drôles les unes que les autres (malgré quelques fulgurances d’un Dwight par exemple), THE OFFICE est descendu d’un étage.
Cette année, c’est donc Ed Helms qui prend en main les choses. Forcément, ses succès cinématographiques et sa popularité le plaçait devant les anciens, ceux des premières années. Pourquoi pas, après tout son personnage était l’héritier direct de Michael Scott, et aurait pu lutter à armes égales face à Jim et Dwight. Hélas, en manque de rythme et d’ingéniosité comique, la série se retourne sur ses personnages, ne laissant que peu de places à une possible respiration et d’espace pour dynamiser les choses. Tout juste à t-on droit à un séminaire californien (qui, oui, est le sommet de la saison) sur les pas d’un James Spader lui-aussi perdu au milieu de notre groupe d’employés, qui visiblement ne sait plus quoi faire pour s’en sortir (à l’écran comme en réalité?).
THE OFFICE, série moribonde, voit donc ses talents partir et ne sait plus trop quoi faire pour arrêter le processus. Se survivant à elle-même, et si quelques situations fonctionnent encore, c’est l’ennui qui gagne à chaque instant. De quoi se décourager rapidement pour la saison suivante.. L’amour des personnages ne suffit plus!