Il aura fallu la mobilisation du collectif T’air Eau pour que le sujet soit pris au sérieux et aussi que la campagne électorale soit lancée pour qu‘Henri Plagnol se décide enfin à réagir avec 7 mois de retard ! Au début lentement, puis enfin vraiment en mandatant fin mai 2012 le cabinet Huglo-Lepage (spécialisé en droit de l’environnement) pour attaquer l’arrêté d’exploitation du préfet dans le délai légal c’est à dire avant le 27 juin 2012 !
Le recours a donc été déposé le 1er juin 2012 (soit quelques jours avant la fin du délai légal). Certains regrettent déjà que tout cela n’ait pas été fait plus tôt, avant que l’usine fonctionne…
Comme désormais l’usine fonctionne on peut tous vérifier que tout ce que le collectif avait redouté est désormais en place : le bruit, l’odeur et les fumées.
Comme désormais l’usine fonctionne on peut tous vérifier que tout ce que le collectif avait redouté est désormais en place : le bruit, l’odeur et les fumées.
Le recours en référé a été déposé par la ville a été examiné le 13 juin, notamment la partie de la position défendue par la ville (pollution sonore, olfactive, danger pour la santé) et celle inverse défendue par le préfet, les services de l’Etat et Eiffage qui cherchent ensemble à défendre le bien-fondé de leur projet et de l’arrêté. Dans cette affaire, l’Etat est clairement responsable et notamment la DRIEE (Direction Régionale Industrie Environnement Energie) qui ont présenté cette usine comme aux dernières normes et sans risque ce qui semble loin d’être vrai !
Heureusement que le collectif n’a pas baissé les bras et a su, avec les habitants et riverains, réveiller tout le monde, Même le candidat PS, Akli Mellouli, qui comme tous ses collègues de droite et de gauche de Bonneuil, a voté pour l’implantation de cette usine sur le port autonome (par un vote unanime) est intervenu récemment en écrivant à la nouvelle ministre de l’écologie, Nicole Bricq, en lui demandant que lumière soit faite sur les risques et que les conséquences en soient tirées. Preuve que désormais tout le monde prend conscience du problème posé et que la réalité est bien loin de ce qui était vendue sur le papier. . On ne peut reprocher à un industriel de vanter les mérites de son usine mais normalement les services de l’Etat doivent contrôler, analyser et faire des rapports objectifs des risques et des nuisances. C’est sur ces analyses que les élus et la population ont été interrogés durant l’enquête publique. De quoi en tromper plus d’un !
Le collectif et les riverains, qui ont également déposé un recours avec le même cabinet d’avocats, devront également être entendus bientôt et le jugement devrait être rendu début juillet.
D’ici là l’usine fonctionne et les témoignages affluent ! Vous pouvez continuer d’en donner !
Maintenant il faut que les actions aboutissent et que cette usine ferme. Plus généralement, il faut que ce dossier soit aussi l’occasion de questionner le cadre de vie des riverains du Port de Bonneuil !
Souhaitons que tous les moyens soient mis en oeuvre au plus vite pour que les nuisances cessent définitivement.