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COMBIEN ?... Douglas Kennedy

Par Antoni

COMBIEN ?... Douglas Kennedy

4ème de couv' : L'argent nous définit. L'argent nous tente et nous effraie. L'argent trouble notre sommeil et nous fait bondir hors du lit chaque matin. L'argent crée la pagaille mais qu'y a-t-il de plus passionnant que l'immense pagaille humaine ?

COMBIEN ?... Douglas Kennedy

Mon avis :

304 pages. Roman publié en 2012.

Je ne peux pas commencer cette chronique sans remercier chaleureusement Pauline, laquelle travaille en collaboration avec les éditions Belfond, qui m'a envoyé cet ouvrage. Et je continuerai en écrivant que c'est la première fois que je parcours un roman signé Douglas Kennedy.

Ce livre est pour le moins surprenant : je ne saurai le qualifier avec exactitude. Est-ce un roman ? Un reportage ou une immersion dans le monde du moyen qui régit nos sociétés ? Douglas Kennedy se met en scène et évolue de places boursières en marchés financiers. Je ne connais rien de cet univers mais un élément, plus que tout autre, m'a frappé : les traders, les boursicoteurs et les nababs de la finance sont des bourreaux de travail. Peu importe le lieu décrit (Marrakech exceptée), les professionnels sont habitués à adopter un rythme de travail proche des quinze heures quotidiennes.

Ce que j'ai apprécié chez Kennedy, c'est qu'il ne nous encombre pas de vocabulaire professionnel et son style est même assez fluide : c'est rassurant pour les néophytes que nous sommes.

Et puis, que ce soit à New-York, à Marrakech, à Singapour, à Sydney, à Budapest ou à Londres, s'il décrit les pratiques et habitudes de chaque pays, il agrémente chaque séquence d'une anecdote où il met en scène des personnages dans leur quotidien comme dans leur vie privée. Il insiste parfois sur les difficultés voire les dangers qui guettent celles et ceux qui s'engluent dans un système qui les isolent toujours un peu plus. Faire de l'argent, miser de l'argent, faire des coups, rentabiliser, maîtriser les pertes pour générer encore plus de profit : voilà à quoi se résument les aspirations et les objectifs des traders. Les plus brillants montent dans la hiérarchie et influencent les marchés. D'autres se montrent plus hésitants et finissent par se brûler les ailes, à l'image de Stan, à Londres, qui a tout perdu : situation, famille et respectabilité. L'argent leur monte à la tête, et alors ?

En définitive, à travers les pays visités et les personnages rencontrées, j'aurais envie de résumer ce roman et, par la même occasion, conclure cet article par une citation dénichée à la page 54 :

"Au final, la soif d'argent est profondément liée au besoin d'affirmation personnelle."

Allez vite découvrir d'autres avis de lecteurs en cliquant sur les liens suivants : Aproposdelivres, Luna.

Je profite également de cette chronique pour vous inviter à vous rendre sur la page officielle Facebook de Douglas Kennedy. Il vous suffit pour cela de cliquer ici :

COMBIEN ?... Douglas Kennedy

Pour celles et ceux qui (comme moi !) connaitraient mal l'oeuvre de l'auteur, sachez qu'il a notamment écrit  La poursuite du bonheur (2001), Au pays de Dieu (2004), Au-delà des pyramides (2010), Cet instant-là (2011) et surtout, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998).

Ma note : 2.5 / 5.

Ce livre, lu dans le cadre du challenge NEW-YORK EN LITTERATURE, organisé par Emily, est le 15ème livre lu depuis le début de l'année.

COMBIEN ?... Douglas Kennedy


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