Chrétiens mobilisés
La vie,
La vie, c’est d’abord la naissance. La naissance, c’est d’abord la sexualité entre un homme et une femme. « Le miracle qui sauve le monde, a-t-elle écrit, c’est finalement le fait de la natalité. ». Gérard Leclerc rappelait cette phrase d’Hannah Arendt sur France catholique (chronique lue sur Radio Notre-Dame). Ce qui ne saurait donc aller vraiment dans le sens d’une institutionnalisation de cette forme d’amour (vous noterez que je nomme cela “amour”) si particulière qu’est l’homosexualité. Nouvelles de France publie une tribune libre d’Alain Escada très documentée sur le mariage gay. Nous avons pour notre part produit trois arguments contre le mariage gay.
Après la vie, c’est à la mort qu’on s’attaque. Ou plutôt qu’on rapproche et légalise. Sous le faux nom de “l’assistance médicale pour mourir et à l’accès aux soins palliatifs“, un projet de loi a déjà été déposé. L’euthanasie va en effet être légalisée. La précédente loi Leonetti faisait pourtant un excellent et difficile compromis. Le gouvernement Fillon avait ouvert 2 000 lits de soins palliatifs – il n’y en avait aucun avant, rappelait François Fillon lui-même dans une belle tribune au Monde. Sur le plan politique, il faut souligner le travail remarquable du Salon Beige concernant les candidats aux législatives qui sont ou non pro-vie, et le site des catholiques en campagne, qui permet d’interpeller les élus et les candidats sur ces questions.
Le gros du travail sera fait par Alliance Vita, association extrêmement structurée et très active sous le patronage de Tugdual Derville sera le fer de lance du combat pour la vie, et contre l’euthanasie. Le gouvernement devra compter avec, et eux peuvent compter sur nous.
L’éducation
Tout homme politique socialiste sait ce qui l’attend s’il touche de trop près à l’enseignement catholique, privé et libre : les immenses manifestations de 84 contre Savary (le 24 juin 1984, près d’un million et demi de personnes défilent à Paris), son projet de loi d’une éducation totalitaire et univoque en France, contre le principe chrétien de subsidiarité. Le vieux projet est toujours vif dans les esprits socialistes. Mais il va être bien plus sournoisement mis en application.
Et ça commence par la remise en cause de la loi Carle, qui avait pourtant trouvé un difficile compromis autour du forfait communal destiné à financer la scolarité des écoliers scolarisés dans le privé d’une autre commune (lisez l’article sur la loi Carle pour en savoir un peu plus). Ça va continuer avec la remise en cause des accords Kouchner-Vatican qui, dans le cadre du processus de Bologne, visaient à une reconnaissance – juste et justifiée – des diplomes de l’enseignement supérieur catholique.
Sur qui peut-on compter ? Des blogs dynamiques : Liberté scolaire et veille éducation. Mais aussi des laboratoires d’idées de haut niveau qui font un travail scientifique et intellectuel remarquable sur ces questions, tels que le CERU-UNI ou Enseignement et liberté.
Bref,