Michèle Assouline, une jeune entrepreneuse de 36 ans, pourrait racheter et relancer les 5 dernières centrales à charbon des Charbonnages de France, qui devaient être fermées en 2013. 535 emplois sont concernés par ces centrales.
Les 5 centrales à charbon, implantées dans les anciens bassins houillers français, sont les deniers vestiges des Charbonnages de France. Depuis 2008, elles appartiennent à l’Allemand E.ON, qui en a hérité lors d’un troc avec le groupe espagnol Endesa. E.ON avait alors décidé d’accélérer la fermeture des usines, initialement prévue en 2015, à cause de la directive européenne sur les émissions de CO2.
Début avril, un comité central d’établissement (CCE) devait se concerter sur un plan de départs volontaires imposé par les nouveaux propriétaires, que les syndicats considéraient comme un « un plan social déguisé ». Quelques journées avant ce rendez-vous, une jeune ingénieure Arts et Métiers, Michèle Assouline, a effectué une proposition de rachat des centrales.
Cette proposition a semé l’incompréhension et la surprise parmi les observateurs, qui se demandent comment une jeune femme isolée pourrait tirer profit de sites industriels que les géants du secteur n’ont pas réussi à rentabiliser. On se demande surtout quelle projet pour ce site industriel la jeune femme a mis au point.
Si les observateurs et les acteurs économiques proches du dossiers sont forts surpris, cette nouvelle apporte un peu d’espoir aux syndicats et aux centaines de salariés.