Critiques Séries : Dallas (2012). Saison 1. Pilot.

Publié le 14 juin 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Dallas (2012) // Saison 1. Episode 1. Pilot.


La nouvelle génération de Dallas est enfin en marche. Que fallait t-il attendre d'une série qui serait la suite de ce qui s'est achevé il y a maintenant 21 ans. Pas grand chose à changer en 21 ans, on a toujours la même sauce, et en trame de fond les personnages historiques de la série originale comme J.R et Bobby Ewing incarnés avec convictions par Larry Hagman et Patrick Duffy, sur le retour. A première vue, on a une vieille série, dépoussiérée pour les fans éternels de ce feuilleton aux rebondissements étourdissants (dont la fameuse saison rêvée qu'était la saison 8, qui reste certainement l'un des plus grand WTF de toute l'histoire des séries mais tellement jouissif). Le succès de Dallas n'est pas à prouver, c'est une marque, un soap attendu au tournant. Et si c'était dans les vieux pots que l'on faisait les meilleurs confitures ? C'est en tout cas ce que ce premier épisode tend à prouver. TF1 diffusera déjà la série à la rentrée, prouvant encore une fois la teneur de l'évènement.
Au ranch de Southfork, les Ewing se déchirent sur fond de trahisons, secrets et autres drames. John Ross et Christopher, les fils respectifs de J.R. et Bobby, reprennent les affaires familiales, poursuivant par la même occasion les querelles de leurs pères.
Alors, tout va se centrer sur John Ross et Christopher, les enfants de Bobby et J.R. C'était évident que les deux allaient se battre dans Dallas comme Bobby et J.R en leur temps. Il faut laisser place à la nouvelle génération, et les immortels se doivent de prendre du recul petit à petit. Afin de ne pas désorienter les fans de la série originale, Dallas version 2012 met en avant ses anciens personnages et plus particulièrement Bobby (son cancer de l'estomac, la vente du ranch de Southfork, les relations avec Ann Ryland sa femme, l'envie d'aider son fils Christopher dans ses ambitions de devenir le créateur d'une toute nouvelle source d'énergie, …). Patrick Duffy s'en sort à merveille et nous offre une prestation à la hauteur de ce que l'on se devait d'attendre de lui. Le petit lifting de la série nous apporte donc la nouvelle génération. Tout d'abord Christopher qui va se marier avec Rebecca Sutter à la fin de ce premier épisode (alors qu'au fond on sait qu'il est encore amoureux d'Elena mais cette dernière est commise à John Ross).
Ce premier épisode traine déjà les prémices de ce que l'on peut attendre de ce soap. Des histoires d'amour tumultueuses (le triangle classique autour d'Elena), mais aussi des histoires de gros sous. Christopher aimerait bien développer sa nouvelle énergie obtenue à partir de méthane (qui est très polluante et instable). D'un autre côté, John Ross trouve du pétrole sur le ranch et aimerait bien pouvoir puiser cet or noir sauf que le testament de la mère de J.R et Bobby disait qu'ils ne devaient en aucun cas jamais forer ces terres. Mais John Ross n'en fait qu'à sa tête. Cela donne donc lieux à quelques bons petits face à face classiques mais efficaces. Dallas nous offre donc ce que l'on attend d'elle, tout en reprenant ce qui faisait d'elle une bonne série dans les années 80. D'un côté elle manque terriblement au paysage audiovisuel américain. C'était un vrai monument (on attend maintenant la suite de Côte Ouest le spin off de Dallas).
Ce premier épisode permet également de retrouver Sue Ellen, la première femme de J.R. Si Linda Gray a fait bien trop de chirurgie esthétique, ce n'est pas non plus trop dégueulasse pour dégoûter les téléspectateurs. Donc je valide. Ayant vu la version originale, Dallas (2012) est une suite très fidèle et intéressante. Elle livre de bonnes choses pour la suite et m'a même donné envie de revoir la série originale (ce qui est très bon signe). Pour ceux qui n'ont jamais plongés dans l'univers de Dallas, cette série introduit tous les éléments d'une très bonne manière ce qui permet de ne pas être perdu. Il pourrait même leurs rappeler (pour ceux qui l'aurait tentée avant son annulation) Lone Star. Chaque personnage a sa place et les dialogues sont là pour expliquer les liens qui lient les uns aux autres. Petit mot aussi sur sur le générique nouvelle version. Pas de gros remix de l'original, avec les jolis plans de Dallas et juste un rafraichissement des noms.
Au final, ce premier épisode est tellement réjouissant que j'ai hâte de voir la suite. Il y a du cliffangher (comment John Ross va réussir à obtenir le ranch de Southfork sans l'aide de J.R ?), des révélations (J.R est en contact avec Marta del Sol), … Tellement de bonnes choses que je n'ai pas suffisamment de lignes pour les écrire. Et mon état d'excitation vis à vis de la suite de la saison est à son summum. Dallas était l'une des séries que j'attendais avec le plus d'impatience et TNT a su faire monter la pression en nous offrant des images ici et là, des promos "goofy" et fun (notamment celle avec le cast à poil en référence à la série originale encore une fois).
Note : 10/10. En bref, un pilote parfait dans tous les sens du termes. Il reprend à merveille la série originale (les fans ne seront pas déçus) et elle offre une nouvelle dynamique à une nouvelle génération qui devrait ravir les nouveaux téléspectateurs.