Situé sur l’ile d’Hawai dans l’Océan Pacifique, Mauna Kea est un volcan âgé de plusieurs millions années dont la dernière éruption remonte à environ 4 500 ans. Mauna Kea signifie en hawaïen « montagne mlanche ». En effet, en raison de son altitude haute (le point culminant est à 4207 mètres), le climat est affecté (enneigement).
Cette destination touristique est prisée pour son lac (Wai’au), sa flore et sa faune avec de nombreuses espèces endémiques, mais aussi l’observation des astres.
Le sommet est l’un des meilleurs sites au monde pour l’astronomie. En effet, l’atmosphère est sèche et sans turbulence, ce qui est essentiel l’astronomie dans certaines longueurs d’onde (l’emplacement est propice pour les observations optiques, infrarouge et dans la bande du micromètre au millimètre). De plus, étant donné que le sommet se trouve au-dessus des nuages, il est épargné par la pollution lumineuse. Tous ces facteurs contribuent à créer un ciel nocturne parfait pour l’observation des astres; grâce à cet excellent niveau d’obscurité, on peut même voir les objets célestes peu lumineux, à l’œil nu.
La réserve scientifique de Mauna Kea possède treize installations vouées à l’observation et partagées par onze pays. Il s’agit du plus grand complexe en la matière au monde.
Couvrant une zone de deux km2, ces observatoires comptent les télescopes parmi les plus grands et les plus puissants du monde. L’enceinte, établie en 1967, est gérée par l’université d’Hawaï et alloue des baux à plusieurs observatoires multinationaux ayant investi pour plus de deux milliards d’euros pour leurs constructions. Chaque observatoire a sa spécialité.
Les locaux dédiés aux astronomes sont situés à 2 835 m d’altitude, le centre d’information pour les visiteurs à 2 775 m et les instruments eux-mêmes sont installés à 4 205 m.
Pour l’observation, si vous n’avez pas votre matériel (télescope, jumelle…), des visites comprenant cette activité sont organisées. Cependant, avant d’atteindre le sommet, il est conseillé d’attendre pour que votre corps ait le temps de s’adapter à la (faible) teneur en oxygène.