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A quelques jours du baccalauréat, le ministère de l'éducation a annoncé faire de la lutte contre la fraude et la triche une priorité.
Les correcteurs ont ainsi été invités à signer une charte de déontologie. Les locaux affectés à la préparation des examens font par ailleurs l'objet d'un diagnostic de sécurité. 200 000 euros ont été affectés pour remédier aux "failles" qui apparaîtront.
Surtout, alors que les tricheurs emploient de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et de la communication, le directeur général de l’enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer, a annoncé que seraient désormais utilisés dans les salles d’examen, « de façon aléatoire » et sans que les candidats soient prévenus, des détecteurs permettant de repérer l'éventuel usage de smartphones et autres appareils électroniques.
Les fraudeurs n'auront plus qu'à avoir recours aux vieilles antisèches...
Mais.... attention... :
« Frauder constitue non seulement une faute morale, mais aussi un énorme risque », a insisté Jean-Michel Blanquer. L’an dernier, sur les 650 000 candidats, 400 environ ont été suspectés de fraude et 250 ont fait l’objet d’une sanction : un blâme et, la plupart du temps assortie d’un sursis, l’interdiction de subir tout examen conduisant à l’obtention du baccalauréat ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public du supérieur pour une durée maximale de cinq ans. La triche était, dans un tiers des cas, liée à l’usage de téléphones ou d’appareils électroniques.
Source : (RTL, L'Express, La Croix )