Il y a de multiples raisons qui fait grandir la nervosité, le stress. Certaines de ces raisons pourrait être évité si nous prenons le temps d’y penser et faire un tri dans nos valeurs et ce que nous voulons vraiment
Nuage
25 stress inutiles
Notre vie comporte un lot incroyable de sources de stress. Plusieurs de ces angoisses sont inutiles (ou presque). C’est à se demander pourquoi on se prend la tête avec des trucs sur lesquels on peut avoir un impact. Et si on disait «non» à ces 25 stress? Ce serait un bon début!
1. Les personnes négatives
On a tous dans notre entourage des relations toxiques qui empoisonnent notre vie. Il faut être capable de cibler les types de personnalités toxiques dont il faut se méfier. Ensuite, on évalue comment on met de la distance entre elles et nous… jusqu’à couper les ponts définitivement s’il le faut.
2. Le boulot
Un hyperinvestissement au travail, un emploi où il n’y a jamais de place pour le plaisir, un poste où on n’a aucun défi, un environnement négatif et un patron peu compréhensif peuvent contribuer à nous gâcher la vie. Si on se sent dans cette situation, il serait peut-être temps de songer à trouver un boulot qui nous ressemble davantage et qui concorde avec nos valeurs. On passe tellement de temps au travail qu’on n’a pas à subir tous ces inconforts!
3. Le cellulaire
On ne l’utilise plus pour «téléphoner en cas d’urgence», on y est scotché jour et nuit! On utilise notre téléphone intelligent pour vérifier de façon compulsive nos courriels, mettra à jour notre page Facebook, prendre des photos (qu’on n’imprimera jamais!), jouer à des jeux (on faisait quoi avant pendant un temps mort?), meubler le silence avec de la musique, etc. Est-ce vraiment nécessaire?
4. La météo
Les postes télévisés entièrement consacrés à la météo, les bulletins de nouvelles qui annoncent les prévisions météorologiques, les statistiques inutiles, la folie des pourcentages et des probabilités, les applications météo sur nos téléphones, les prévisions à long terme ou d’heure en heure devraient être abolis. Ça nous sert vraiment à quelque chose de savoir que dans 3 jours, il y a 40% de chance qu’il pleuve? On a tendance à oublier que cela veut aussi dire 6 chances sur 10 qu’il fasse beau. Et nous voilà stressé(e) à force d’anticiper le mauvais temps sans profiter de ce qui se passe, là, maintenant. Et si on se fiait à ce qu’on voit quand on ouvre les rideaux?
5. Les (trop) nombreux choix
Choisir un savon, un pain, un dentifrice n’est pas de tout repos. C’est fou le choix qu’on a désormais! Pourquoi est-ce rendu si compliqué de faire un choix parmi les produits les plus banals? Probablement parce qu’on se retrouve devant un pan de mur complet de pains à l’épicerie qu’on se met à douter et à hésiter. Pour casser ce stress, restez fidèle à votre produit préféré ou déléguez cette tâche à quelqu’un d’autre, si c’est possible.
6. Un agenda vide
Quand on ne sait jamais ce qu’on fait, où on va et ce qu’on aime, c’est finalement comme si on errait sans but. Un manque d’organisation est souvent source de stress. Cependant, avoir une planification trop serrée ou un plan trop précis peut être tout aussi paniquant que de n’avoir aucun but. Il faut trouver un équilibre. On se laisse une marge de manoeuvre mais on se met des repères.
7. Le poids
On a toujours une idée de notre poids avant de monter sur un pèse-personne alors pourquoi le vérifier chaque jour? Qu’on pèse 167 ou 163 livres, est-ce qu’on sent vraiment différent?
8. Les parcomètres
Chaque fois qu’on stationne l’auto, on devient enchaîné(e) autant à notre montre qu’au parcomètre gourmand. On n’a jamais l’esprit tranquille. On surveille les minutes qui passent d’abord assidûment puis tout à coup, on oublie, on panique et on court pour remplir le ventre sans fond du parco. Parfois, c’est beaucoup plus simple – et moins stressant – d’utiliser le transport en commun.
9. Les disputes
Souvent, un petit rien vire en dispute mémorable. Sommes-nous si irrité(e) ou c’est parce que nous sommes stressé(e) que les sautes d’humeur se multiplient? À méditer.
10. La belle-famille
Pourquoi se met-on un stress ou de la pression quand vient le temps d’inviter ou de voir la belle-famille? Sur ce point, on devrait lâcher prise. On n’est pas en amour avec eux, mais bien avec notre Chéri(e). Quand on sait qu’ils débarquent pour le brunch le dimanche matin, on passe notre samedi à nettoyer, à ranger, faire des courses et préparer un menu élaboré? Pourquoi? Fini ce stress : on va au resto! Et on se détache de cette pression ridicule de vouloir les impressionner. Ils doivent nous accepter tel que l’on est!
11. Facebook
Franchement, qui a dit qu’il est important de tenir le compte précis -et quotidien- de nos « amis »? Et puis, on n’écrit pas n’importe quoi : on mesure nos pensées, on redore souvent notre image, etc. Bref, on se crée tout un stress en s’obligeant à répondre un mot gentil à tous, à entretenir des relations superficielles avec des gens qu’on ne voit jamais. Un ménage de notre compte Facebook est nécessaire pour ne pas que ça devienne une tâche, donc un stress de plus dans notre vie. Et si vous ne pouvez pas passé une seule journée sans le consulter (et ressentez un manque), c’est que vous avez perdu votre liberté. Pensez-y!
12. Tout ce qu’on perd, cherche… et retrouve!
Que ce soit nos clés, notre cellulaire, le toutou préféré de notre bébé ou le livre qu’on a emprunté à une copine et qu’on a égaré, ces stress momentanés (et démesurés!) sont de trop dans nos vies. Et, bizarrement, ces pertes surviennent toujours au pire moment quand on est déjà surmené(e)!
13. Le futur
Trop de rêves, trop d’objectifs et trop de défis peuvent nous mettre une pression malsaine sur les épaules. C’est bien d’avoir des buts dans la vie, mais s’ils sont trop gros ou trop nombreux, on peut se sentir découragé(e) ou stressé(e) à l’idée de ne pas pourvoir tous les atteindre. Une petite révision nous ferait donc du bien!
14. Les « qu’en dira-t-on? »
L’opinion des autres peut être un frein et un stress dans notre vie. On soupèse chacun de nos choix et de nos gestes en fonction des autres? On a l’air coincé, on ne se sent pas libre et, par conséquent, notre niveau de stress augmente.
15. La culpabilité
Se sentir coupable d’avoir fait tel ou tel choix, repeser le pour et le contre d’une décision déjà prise, les nombreux « IFO » qui alourdissent notre vie (« Il faut que je fasse cela pour être une bonne mère », « Il faut que j’aie une belle maison toute propre », « Il faut que je m’entraîne… », etc.) et toute la culpabilité qui s’en suit est néfaste pour notre santé mentale et physique. La culpabilité est une plante envahissante. Vaut mieux couper ses racines au plus vite et se libérer de ses tentacules!
16. Les mensonges
Avoir menti, mentir ou prévoir le faire pour se sortir d’une situation génère un stress dommageable qui devient lourd à supporter. Les mensonges ne sont jamais salutaires.
17. Le bruit
La pollution sonore nous envahit. Les jouets des enfants sont bruyants (oups! musicaux!), on ouvre instantanément la radio dans l’auto, on laisse le téléviseur ouvert en soupant, etc. On essaie de modérer les sons qui agressent nos oreilles et notre moral jusqu’à décaler l’heure du lave-vaisselle pour empêcher d’empoisonner auditivement une soirée où on voudrait relaxer!
18. La mode
Quand on passe devant les vitrines des boutiques, on a des sueurs et on remarque que notre rythme cardiaque s’accélère. On ressent alors un manque qui prend des allures de : «Il me faut absolument un jeans rouge!» La mode doit être une influence sur notre manière de se vêtir pas un diktat.
19. L’heure
A-t-on vraiment besoin de porter une montre pour avoir l’heure directement au poignet? Autour de vous, là présentement, vous devez avoir au moins trois sources qui peuvent vous dire (ou afficher) l’heure (oui, votre collègue, ça compte!). Notre rapport au temps est un stress supplémentaire!
20. Le « multitasking »
On est habitué de faire mille choses à la fois. Vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez seulement lu un document pour le travail? (sans écouter de la musique. Sans avoir répondu une seule fois au téléphone. Sans consulter vos courriels en simultané et sans faire une liste à côté pour noter les courses à faire au retour du bureau). Accomplir plusieurs choses à la fois nuit à notre productivité réelle et part l’engrenage du stress.
21. La perfection
C’est bien d’être orgueilleux et de vouloir réussir, mais il se peut que cette recherche de la perfection nous mine le moral et l’énergie. Et si, au lieu de viser la perfection, on ciblait plutôt le bien-être?
22. Les regrets
Trop ressasser le passé peut être dangereux. On esquive alors ce qui se passe dans le moment présent pour continuer de regarder vers l’arrière. Les regrets de tout ce qu’on n’a pas fait nous empêchent de faire un pas réel vers le changement, des nouveaux défis, une nouvelle vie. On reste ainsi enchaîné(e) à notre passé et on se coupe soi-même les ailes.
23. La rapidité
Tout va vite! Tout semble urgent! Tout est dû pour hier! Tout doit s’exécuter sans aucune perte de temps… Quelle plaie! On doit apprendre à ralentir le rythme pour savourer la vie davantage et réduire les tensions. Autrement, on ne tiendra pas le coup!
24. Les repas et les lunchs
Préparer les repas n’est pas toujours une partie de plaisir. Le stress alimentaire affecte de plus en plus de gens, bombardés de tous bords tous côtés par des études et des informations nutritionnelles trop souvent culpabilisantes. Les repas et les lunchs des enfants (pas d’arachides, politique «zéro déchets») nous compliquent l’existence à chaque jour. Et si on simplifiait le menu un peu? Pas besoin d’avoir des légumes de trois couleurs différentes à chaque repas!
25. Les voisins
Il est parfois difficile de prendre une distance face à certains de nos voisins qui nous entraînent -parfois malgré nous- dans une spirale compétitive. On se compare à eux, on se crée des besoins, on veut les impressionner, on pense qu’ils nous jugent, etc. Dans ce cas, érigez une barrière entre vos voisins et vous à l’aide d’une clôture, d’un écran ou d’une haie qui bloquera la vue de part et d’autre.