Oh pardon mon clavier a fourché, à moins que ce ne soit encore un de ces jeux de mots désopillants qui ont fait la réputation de ce blog. Les fidèles lecteurs auront rectifié d’eux-même, je voulais dire “boîte à lumière”. Comme celle construite par l’Estudi Arola – le studio Arola, de Barcelone. L’idée de base est sortie d’une maquette, du genre que l’on fait faire aux étudiants en architecture pendant le premier semestre de leur première année d’étude. Un rectangle divisé en 6 cubes égaux, pas de quoi fouetter une mouette. Mais de la même manière qu’il n’est pas besoin d’un scénario sophistiqué pour faire un grand film – que ceux et celles qui en doute aillent voir “le dernier voyage de Tanya*” – des dispositifs simples peuvent donner de grands petits projets (en anglais : little big projects). Peu de moyens, beaucoup d’effet, résumait un de mes professeurs d’architecture. Il ignorait qu’un jour ça se retrouverait sur 5000K. Mais je m’égare, tandis que vous vous en tamponnez, alors revenons à l’essentiel. L’installation repose sur deux éléments, des portes ultra-légères créées par Viabizzuno, et la lumière bien sur, qui varie entre les pièce, a moins que ce ne soit la peinture de sol, l’explication fournit par les concepteurs n’est pas, une fois de plus, des plus claires. Il y avait un dispositif similaire à l’exposition “Néon” de la maison rouge. Tout de même, si on regarde le plan, on a bien l’impression que c’est la lumière qui fait la couleur. Je me comprends.
le conzept
via OnDiseno
* Le scénar : deux amis vont enterrer la femme de l’un, qui fut la maitresse de l’autre, dans une région de Russie ou se pratiquent encore des rituels de tribus boréales. Ce n’est pas le “pitch”, c’est bien le scénario.