Le ministère de l’éducation n’ira pas de main morte avec les tricheurs cette année, puisque il annonce que les examinateurs pourraient être équipés de détecteurs d’appareils émetteurs d’ondes 2G ou 3G. Tricher est facile, quand toutes les réponses sont accessibles en 5 contacts du doigt sur l’écran tactile d’un smartphone.
C’est une nouvelle forme de triche contre laquelle personne ne peut rien : bien sûr les téléphones et leur utilisation sont interdits dans les salles d’exam, mais les surveillants n’ont pas la possibilité de fouiller les sacs et poches des élèves. Il suffit donc de consulter son smartphone sous la table en faisant comme si de rien n’était ou de demander à aller aux toilettes pour obtenir via internet les réponses à toutes les questions. Facile donc.
Cette année un dispositif expérimental sera à l’essai : dans certaines salles (on ne saura pas lesquelles) les examinateurs disposeront de matériel informatique qui leur permettra de détecter les appareils émetteurs d’onde 2G ou 3G, c’est-à-dire les appareils reliés à internet via Wi-Fi. Une mesure surprenante de cette institution poussiéreuse qu’est l’éducation nationale. Comme quoi, tout change…
Les lycéens sont prévenus !