Kristen Stewart a été interviewée par le magazine français "Première"... Elle revient sur son nouveau film, "Blanche Neige et le Chasseur" ! J'ai pu recevoir le numéro aujourd'hui, donc je vous ai retranscrit le reste que je ne vous avais pas encore dévoilé la semaine dernière ! Sympa, non ? ;)
Merci de CRÉDITER TWILIGHT VEF FRANCE de façon lisible avec lien pour utiliser cette transcription ! J'ai pris du temps à tout retapper ;)
INTERVIEW RÉALISÉE PAR PREMIÈRE
(Lire la première partie de l'interview)
Première : Un film, c'est toujours un pari ?
Kristen Stewart : Exactement. Le résultat final dépend de tout un tas de facteurs, et c'est un miracle lorsque les intentions de départ subsistent toutes à l'arrivée. Les parcours sans fautes sont rares, en particulier sur les films à gros budget où les gens prennent peur à cause des sommes en jeu, des attentes commerciales, et finalement des produits calibrés, tièdes, sans âme. Je suis de parti pris, certes, mais je trouve Blanche Neige et le Chasseur très réussi, assez unique en son genre. C'est d'autant plus remarquable que c'est une histoire que tout le monde est censé connaître par cœur. Le résultat est vraiment cool.
Première : A quel moment avez-vous compris que, artistiquement parlant, ce pari-là était gagné ?
Kristen Stewart : Assez tôt, en fait. Rupert avait bonne réputation en tant que réalisateur de pubs mais il n'avait jamais tourné de longs métrages. Il a décroché le job sur Blanche-Neige et le Chasseur en préparant une sorte de bande démo dans laquelle il exposait ses choix esthétiques. Dans le film, on voyage entre plusieurs univers, et il se trouve que Rupert était aussi inventif dans sa description de la forêt enchantée que dans celle de la « dark forest ». C'était important pour moi de savoir qu'il allait être convaincant sur les deux tableaux parce que c'est vraiment le cœur de l'histoire : le combat de la lumière contre les ténèbres.
Première : Parlons de votre relation personnelle au mythe de Blanche-Neige. J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas très cliente de Walt Disney quand vous étiez petite...
Kristen Stewart : Faux j'adore les Disney ! C'est juste que je ne suis pas fan des dessins animés avec des princesses. Je préférais Le Livre de la jungle ou Robin des Bois à Blanche-Neige et les sept nains. Notre Blanche-Neige à nous marque un retour aux sources. On la joue classique, très fidèle aux frères Grimm. Bien sûr, comme le conte est très court, il a fallu développer, inventer de nouvelles péripéties. Le film est plus sombre, plus violent. Disney avait adapté les frères Grimm en leur ajoutant des couleurs. Nous, on noirci le trait.
Première : Pendant le tournage du film, vous évoquiez les points communs entre Blanche-Neige et Jeanne d'Arc. Saviez-vous que Jennifer Lawrence avait aussi pris Jeanne d'Arc comme modèle pour son rôle dans Hunger Games ?
Kristen Stewart : Ah oui ? Tiens, c'est marrant... Et logique aussi dans le sens où les femmes n'ont pas énormément de figures historiques emblématiques auxquelles se référer - à la différence des hommes, qui ont l'embarras du choix. C'est normal que Jennifer et moi nous intéressions à Jeanne d'Arc car elle est la mère de toutes les héroïnes modernes.
Première : De Joan Jett dans Les Runuways à Blanche-Neige, vous choisissez toujours des rôles de rebelles, d'héroïnes qui défient les conventions. Percevez-vous ces similarités, ces échos entre tous vos rôles ?
Kristen Stewart : Oui, mais j'ai surtout le sentiment de m'intéresser à des personnages honnêtes, intègres, qu'il s'agisse de Joan Jett, de Bella dans Twilight ou de Marylou dans Sur La Route. Je n'ai encore jamais joué quelqu'un que je n'aimais pas à 100%, dont je n'approuvais pas les choix. Ce sera la prochaine étape : me confronter à un rôle vraiment pervers et tordu...