Écrire c’est bien, mais écrire et publier c’est mieux, et dans la publication en autoédition, il y a une chose à ne pas rater, c’est la couverture de votre livre.
Beaucoup d’auteurs indépendants s’en foutent un peu, font n’importe quoi, s’en remettent au hasard ou aux modèles proposés par les services d’impression à la demande (ce qui revient à peu près au même…) et se retrouvent avec des couvertures hideuses, bariolées, bourrées d’effets Photoshop pas maîtrisés ou pseudo-3D, bref c’est l’horreur.
J’ai souvent constaté, dans les salons du livre, à quel point les auteurs ne réalisent pas que la première publicité, le premier et sans doute seul document qui donnera envie d’acheter, c’est cette fameuse couverture de livre.
Et quand elle est ratée, eh bien il ne se passe rien, ils ne vendent rien, nada…
Que faut-il faire alors ?
1/ regarder dans les bibliothèques, les FNAC, les librairies, et essayer de comprendre comment fonctionne un livre, quelles couleurs, photo ou pas, choix des caractères…
2/ faire une liste de ce qui vous semble important
3/ imaginer votre couverture, dans votre tête, et comparez-la à votre liste
4/ apprendre à vous servir d’un logiciel de graphisme ou de mise en page (il en existe de gratuits pour PC ou Mac)
5/ vous lancer, et vous remettre en question jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant.
Si vous avez un budget, vous pouvez aussi vous former avec une méthode, ou engager un graphiste.
Mais ne considérez pas que c’est inutile, et que cela ne mérite pas d’effort : tout comme la mise en page, la couverture de votre livre fera la différence entre un livre raté et un livre semblable à ceux qu’on trouve dans le commerce : votre futur lecteur s’attend à la même qualité que chez Gallimard ou Grasset. Il ne tient qu’à vous pour vous en approcher. C’est injuste, mais c’est comme ça.
Alain Jamot vit à Berlin et est écrivain et éditeur. Il anime le blog http://www.je-publie-mon-livre.com, consacré à l’écriture et l’édition indépendante.