La mémoire de l’eau, seconde partie

Dessin de Valérie Vernay, Scénario de Mathieu Reynès,

Public conseillé : Tout public

Style : histoire initiatique et fantastique, Paru chez Dupuis, le 08/06/2012

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Cette chronique fait suite à la critique parue pour la sortie du premier tome.

N’hésitez pas à la consulter en cliquant ici.

L’histoire

Voici enfin venu le temps des explications.

Apres s’être fait surprendre par la marré, La jeune Marion se fait ramener manu militari par le Virgil, le gardien du phare. Invités par Antoine, un vieux marin et son épouse, Marion et sa maman apprennent les légendes locales. Le vieux couple leur raconte que les rochers ont été sculptés par un artiste local et représentent des esprits marrins. Chaque rocher est
associé à un disparu en mer. Ce qui explique les dates sur chaque stèle… Dans un genre plus dramatique, Virgil, le vieux gardien du phare fut accusé d’avoir noyé sa jeune femme. Par manque de preuve et de cadavre, il fut relâché. Depuis ce temps, il vit en reclu dans le phare familial.
Persuadée qu’il existe un lien entre la mort de son grand père et cet homme, Marion continue son enquête. Elle trouve le rocher sculpté dédié à son grand père. Mais pour en savoir plus, la seule solution est de parler à cet ermite. Réussissant à approcher le vieil homme, Marion lie une relation qui lui permettra d’avoir toutes les clés manquantes. Racontant à Mario sa légende familiale, Virgil lui dévoile que son grand-père (Aristide Normann) aurait enfermé et tué involontairement un de ces esprits marins, brisant ainsi l’équilibre entre le monde sous-marin et le village. Pour le punir de ce geste, les esprits ont maudit sa famille en la condamnant à leur sacrifier un être cher à chaque génération. Convaincu que sa femme fut emportée par un de ces êtres et de sa culpabilité familiale, Virgil ne se défendit pas de l’accusation qui pesa sur lui…
Mais l’histoire se repête à chaque génération. De nouveau, les signes s’accumulent. Les esprits reviennent pour réclamer leur dus…

Le scénario

Pour ce dernier tome, Mathieu Reynès enchaîne les scènes avec maîtrise. L’enquête, la révélation, la montée dramatique et l’épilogue sont traitées suivant leur dynamique et leur rythme propre. Tout comme dans le premier tome, il mélange subtilement fantastique et récit intimiste. Le ton est juste, les personnages “vrais” et les dialogues parfaitement crédibles. Cette seconde partie, entre enquête et drame, m’a captivée jusqu’au bout.

Le dessin

Valérie Vernay dessine à l’unisson de Mathieu Reynès, tout en nuance et en subtilité. Le bord de mer lui permet dessiner des paysages changeants et variés à l’extrême. De la mer calme et brumeuse, en passant par une forte houle, jusqu’à la tempête déchaînée, Valérie Vernay réussit à nous immerger dans tous ses paysages. Les personnages ne sont pas en reste. Son style semi-réaliste les rends très expressifs et si justes.

Pour résumer

Foncez lire la suite et fin de “la mémoire de l’eau”. Quête intime, récit fantastique, tout est là pour passer un très bon moment dans un univers riche et sensible

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Cette critique fait partie de l’opération “la BD du mercredi” de Mango