Cette recette de gâteau est dans mes tablettes depuis au moins deux ans. Deux ans que je consulte régulièrement Marmiton, en me disant que quand même, ça ne doit pas être SIIIII difficile que cela à réaliser. Le genre de recette qui est intimidante, pour laquelle je me demande encore et encore “suis-je à la hauteur ?!”.
Je ne suis pas une grande pâtissière… oh non (je ne suis pas une grande cuisinière non plus, il faut dire). Mais avec Amour, on peut soulever des montagnes. Et là, c’est une occasion spéciale: Grignotte fête aujourd’hui son premier anniversaire… A l’heure où je tape ces mots (21h47, hier *19 Mars*), je contractais dur… crispant mon visage en silence. “Non non Chéri, ce n’est pas pour ce soir, j’ai juste un peu mal et oui, c’est juste un peu toutes les 4 minutes. Mais ce n’est pas pour ce soir.” J’avais fait un gâteau tunisien délicieux, qui n’attendait plus qu’à être enfourné (oui, vous noterez qu’il m’arrive de cuisiner taaaaaard! Ca me prend comme ça, parfois. Même sans être enceinte jusqu’au cou). Ben vous savez quoi ? Le gâteau n’a pas été cuit ce soir-là ! Car à 22h30, après avoir déposé Grenouille pour la nuit chez sa nounou, direction la mater. C’était bien pour cette nuit-là… Suis super émue de me remémorer tout cela, et de célébrer ma fille en ce jour qui lui est consacré.
Les anniversaires dans notre famille, sont synonymes de fête. Pas forcément grosse, ni officielle. Mais de la joie toute la journée, encore plus de bisous, de câlins, de moments complices.
Nous la fêterons ce week-end avec nos familles.
Je blablatte, et vous vous demandez “mais elle a oublié la recette ou quoi ???” Non non, rassurez-vous ! Elle arrive.
Afin de ne pas me planter le jour J, et d’être certaine qu’il est bon, j’ai voulu testé en avance le Trianon. Ce gâteau est composé de trois fines couches: une génoise à la noisette, sur laquelle repose une croustillante couche de gavottes à la pralinoise, le tout surmonté d’une chantilly chocolatée (ou d’une mousse au chocolat, au choix). Rien de bien compliqué, en fin de compte. Mais du temps devant soi, et de la patience. Je vous mets donc les photos de ce gâteau “test”, pas décoré comme le sera le final. C’était ma première crème fouettée… enfin, celle de Cheridoo plutôt car c’est lui qui s’y est collé, plutôt bien il faut dire !
Les gavottes, aussi appelées “crêpes dentelles” sont de très fines crèpes très croustillantes, originaires de Bretagne. Ce petit goût salé… ce croquant… hmmmm ! Elles sont la spécialité culinaire de Dinan, ville de Côte d’Armor. Elles sont délicieuses piquées dans une boule de glace vanille par exemple. Elles existent enrobées de chocolat, très bonnes également ! Je vous conseille vivement d’en acheter de vraies, celles qui sont emballées dans le papier doré, par deux. Elle est mélangé à la douceur chocolatée de la Pralinoise, ce chocolat de la marque Poulain, dont je vous ai déjà précédemment parlé; que j’adore. Renforcé par du pralin, ce mélange de noisettes et d’amandes caramélisées. C’est ce qui donne cette texture croustidélicieuse au Trianon. Ce “petit truc en plus”. Ce qui vous fait vous reservir une seconde part alors que vous n’avez pourtant plus de place dans l’estomac.J’ai suivi à la lettre la recette de Nadine, que vous pourrez retrouver illustrée pas-à-pas ici. J’ai utilisé un moule à charnière, mais si vous possédez un cercle de pâtisserie, je vous le recommande chaudement car la génoise, qui est très fine, est très difficilement démoulable malgré le moule à charnière. Mais ça fait tout de même l’affaire, ne vous en faites pas.
Allez, voici la recette:
Pour la génoise à la noisette:
- 2 oeufs
- 60g de sucre en poudre
- 40g de noisettes en poudre
- 2 cuillers à soupe rases de farine (l’utilisation des mesures anglosaxones facilite la chose, idem pour la levure)
- 30g de beurre fondu
- ½ cuiller à café de levure chimique
Pour le croustillant:
- 200g de Pralinoise
- 9 paquets de gavottes (la boîte en compte 12)
- 40g de pralin
Pour la chantilly chocolatée:
- 300g de chocolat noir
- 500g (50cl) de crème liquide entière
Commençons par la génoise: blanchissez les oeufs et le sucre en poudre. Ajoutez ensuite le reste des ingrédients: la farine, la levure, la poudre de noisettes et le beurre fondu. Mélangez bien, puis versez dans votre moule (ou dans le cercle de pâtisserie, posé sur la plaque de votre four, recouverte de papier sulfurisé).
Faites cuire 10 minutes à 180°C. Surveillez bien, cela ne doit pas être trop cuit: le gâteau doit encore être mou au doigt.
Laissez refroidir le temps de continuer la recette.
Ensuite, préparons la couche croustillante: Faites fondre au bain-marie la Pralinoise puis laissez-la tiédir quelques instants avant d’y ajouter les gavottes que vous émiettez grossièrement dans votre main (ou au rouleau si vous préférez, mais c’est tellement friable que ce n’est vraiment pas nécessaire selon moi) et le pralin. Mélangez afin que cela soit homogène, et étalez sur la génoise.
Réfrigérez durant 30 minutes.
Pendant ce temps, mettez vos fouets et un saladier/grand bol dans votre congélateur, en prévision de la chantilly. La crème liquide doit être bien froide elle aussi.
Une fois la demie heure passée, faites fondre au bain-marie le chocolat coupé en morceaux avec 100g de crème liquide. Pendant ce temps, sortez vos ustensiles du congélateur (attention, c’est quand mêm très froid hein). Montez la crème en chantilly… c’est assez long, armez-vous de patience.
Le chocolat doit refroidir quelque peu, sinon il fera retomber la crème.
Mettez un peu de crème fouettée dans le chocolat, puis ajoutez le reste petit à petit, en mélangeant doucement comme si c’était des blancs en neige: partez du centre vers l’extérieur.Lorsque toute la crème est mélangée au chocolat, étalez-la sur la couche de feuilleté.
Remettez le tout au réfrigérateur pour au moins 4 heure avant de déguster.
Bon anniversaire ma Chérie. Merci d’illuminer ainsi notre quotidien de tes sourires et de ta joie.