Il paraîtrait...

Publié le 13 juin 2012 par Ericguillotte
- qu’hier, un tweet, à 11h56, a bouleversé la twittosphère, lorsqu’une femme, la première de France, a soutenu l’adversaire de la mère des enfants de son compagnon. Le drame des familles recomposées ! Dallas à l’Elysée. Un vaudeville dans les hautes sphères. Mais, au fond, des nanas qui se volent dans les plumes, pour un mec, ou à cause de lui. La vie normale, quoi ! Allez, normale sup, pour cette fois ! Alors évoquons Alfred de Musset, qui en 1834, publiait, quel juste titre, "On ne badine pas avec l’amour" ! Bien vu, Alfred !

- que le monsieur est président, que la dame a taclé l’ex. Si on parcourt un passage de la pièce, on pourrait croire que De Musset y pose des définitions de l’homme politique et de la femme qui pique sur twitter : "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées". Bien vu, Alfred !

- que, si Ségolène perd finalement, qu’elle voit sa carrière politique s’effondrer, elle pourra relire la fin de la tirade de Perdican sus-citée, et, après la défaite, face à son miroir, elle s’exclamera : "On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui." Bien vu, Alfred !