Tout d’abord, alors que vous prenez votre bain dans une sorte de mare aux canards, en pleine nature, un huissier bizarrement costumé vous signifie votre expulsion pour dette ou je ne sais quoi. "Vous", c’est Pamela Peer, l'héroïne, qui assomme l’huissier à la poêle à frire mais qui, ayant oublié son rendez-vous professionnel, laisse l’huissier dans les pommes, à la garde de son tigre apprivoisé.Dans le bus qui la conduit en ville, elle tombe amoureuse du chauffeur qui, pour combler ses désirs, se met à faire la course avec un homme à cheval et on les retrouve sur une plage où le chevalier veut aider Pamela à rattraper le chauffeur qui s’en va mais elle l’en empêche en lui avouant la malédiction qui pèse sur elle: l'amour lui est interdit, ce qui remonte à l'époque où son grand-père posait l’électricité en Amazonie et nous voilà partis là-bas, dans cette région du monde, pour une petite évocation du passé avant de revenir au présent et à ses ennuis quotidiens : l’argent, le travail, l’amour.
Bref, c’est une BD bizarre, déjantée, fantaisiste, énigmatique, totalement surréaliste, avec de l’humour à la clé et des surprises à chaque page. J’ai fini par m’y habituer mais ce n’est pas ma tasse de thé! Je ne délire qu’en toute amitié et en petit comité et ces trouvailles fantaisistes qui n'arrêtent pas m’ont parfois bien agacée.
Le dessin est sans cadre et en liberté sur la page mais les traits sont si fins et si peu appuyés que j'ai eu du mal à lire cet album.
Voilà pour les défauts à mes yeux. Le côté plus sympathique est la liberté loufoque qui souffle dans ces pages où l'imagination est au pouvoir. Une fois l'étonnement passé, ça devient drôle!
C’est un prix plutôt sympathique, ce prix Artemisia réservé à une bande dessinée réalisée intégralement par une ou plusieurs femmes, de préférence en début de carrière. Il tire son nom de la peintre Artémisia Gentileschi (1593-1653) aujourd’hui comparée au Caravage, mais dont les œuvres furent en son temps signées par son père et d’autres hommes.
Voici ce qui est dit au sujet de «Mambo ».
Dans ce premier album plein de fantaisie et d’humour subtilement subversif, l’auteure porte un regard original sur les relations hommes-femmes et fait appel, de rebondissement en rebondissement, à ce que l’imaginaire féminin peut avoir de plus singulier, chose toujours trop rare dans le monde si masculin de la bande dessinéeMambo par Claire Braud (L’Association, 2011. Prix Artemisia, 2012), ma BD du mercredi
Hommage à Ray Bradbury disparu le 5 de ce mois, grand amateur de BD: "Je suis un enfant de ce siècle. qu'est-ce que cela signifie? Simplement que j'ai grandi avec Buck Rogers et Flash Gordon." (vu Ici)
Alex, Amandine, Arsenul, Benjamin, Carole, choco, Chrys, Delphine,Didi, Dolly,
Emmyne,Estellecalim, Hilde, Hélène, Hérisson08, Iluze, l' Irrégulière,JViel,Jérôme,Kikine, La-ronde-des-post-it,Lirepourleplaisir, Lou, Lounima, Lystig,Mango, Manu,
Margotte, Marguerite, Marie, Marion, Mathilde, Mélo,
Miss Alfie & Cie, Moka, Mo', Natiora,Noukette, OliV', Pascale, Paulinelit, Sandrounette, Sara, Sofynet, Soukee, Theoma,
Valérie, Sophie/Vicim, Syl, Vero, Wens, Yaneck, Yoshi73, Yvan, Mr Zombi, 32 octobre,
Je participe aussi auTop BD de Yaneck (13/20)ainsi qu'au Roaarrr Challenge de Mo'