Tempête dans un verre d'eau : le tweet de Valérie Trierweiler soutenant Olivier Falorni, le candidat socialiste non investi opposé à Ségolène Royal, fait causer dans les chaumières. Une "faute politique" pour Marianne, un tweetgate pour l'UMP, l'expression d'un égo démesuré pour certains, une méchanceté et une volonté de nuire à Ségolène pour d'autres etc. La blogosphère et les radios n'arrêtent pas de monter cette "affaire" en épingle. Et pourtant...
Et pourtant, à rebours de ce que tout le monde pense, cette histoire m'enchante. Le mythe de la "première dame", non constitutionnel, s'effondre. La "première dame", qui reste belle et se tait, n'existe plus ; nous avons maintenant une compagne qui pense par elle-même, a ses propres opinions et les exprime. Lui c'est lui et elle c'est elle. Il faudra s'y faire, et personnellement je trouve tout cela - comment dire ? - tellement "normal"...