Dans un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite Minute (parution mercredi) Nadine Morano, la blondeur ronde sarkozienne, candidate UMP dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle (à Toul), plaide pour "le rassemblement le plus large possible".
Elle inclut donc du bleu Marine (comprenez du Front National) pour barrer la gauche (et non pas pour garer la boche)…
- Les électeurs du Front National n’ont pas à être rejetés de la République, avec moi il faut que se marie tout Toul, déclare celle qui se fait passer pour une poissonnière chez les guignols de Canal +
L’aigre Nadine a du jus frontiste à verser dans son vin de Metz et implore les électeurs du FN à voter pour elle. - Nos électeurs sont souvent étonnés qu'on tolère des alliances entre le PS, l'extrême gauche et Les Verts qui prônent la légalisation du cannabis (quel raccourci !!)... Nous ne parlons pas d'alliance, mais de respect des électeurs du Front national, méprisés, rejetés par la gauche (snif !) dans le camp des antirépublicains !
Ainsi persiste et signe (anagramme de singe) Mme Morano qui se définit comme "gaulliste et patriote" et non pas « Police téta griottes » ! Pour l'ancienne ministre, "si Marine Le Pen n'était pas un interlocuteur, elle ne serait pas invitée à débattre sur les plateaux de télévision".
Tu parles d’un critère de convergence ! Comme si les plateaux de télévisions reflétaient la température exacte d’un climat social. Les médias cherchent simplement à gonfler leur audimat en tombant dans la facilité des petites polémiques qui agitent une émission, en s’infiltrant sans ambages dans les techniques racoleuses sous forme de poursuite motorisée d’un Président fraîchement élu afin de récolter des premières impressions, en gonflant en mayonnaise des petits conflits locaux qui cristallisent l’attention pour s’exonérer du traitement de gros dossiers internationaux difficilement décryptés
Enfin, Nadine peut faire du pied au FN puisqu’elle est opposée à un certain Dominique Potier (39,29 % des voix) qui est un vrai socialiste ! Elle n’a pas à se battre avec un FN et à devoir appliquer la nouvelle règle de son parti, l’UMP !
En effet, l’UMP, ce clafoutis de partis droitiers, a opté lundi 11 juin pour le ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) en vue du second tour des élections législatives dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouve seul en lice face à un candidat d’extrême droite.
- Ouf, j’échappe à cette configuration, souffle Nadine. Mais face à une telle hypothèse je n’aurais peut-être pas suivi la ligne de mon parti ! Je ne partage pas cet avis ; niet ! Pas « ni-ni » !