La grosse tête ? La jalousie ? La naïveté ? On ne sait trop pourquoi Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande s'est lancé dans le grain bain de la politique, aujourd'hui, en apportant son soutien au rival de Ségolène Royal à La Rochelle. La journaliste de Paris-Match aurait dû se méfier et prendre son temps avant de tweeter. Le tweet c'est comme l'écriture d'un blog. Il faut se relire, peser ses mots, prendre garde à la solitude des réflexions et à la soudaineté des arguments.
C'est d'autant plus navrant que son compagnon, le président de la République, soutient officiellement Ségolène Royal son ex-compagne il est vrai et mère de leurs quatre enfants. Valérie Trierweiler, interrogée ces dernières semaines sur son rôle de première dame, hésitait à le définir clairement. Elle aurait dû pousser plus avant ses réflexions et se fixer des règles de conduite à tenir en toute occasion. Ne pas se mêler des élections législatives, par exemple, même si ça la démangeait et si son métier de journaliste avait tendance à reprendre le dessus.
Xavier Bertrand, l'ancien ministre en difficulté dans l'Aisne, souhaite que cette affaire devienne la TVA sociale de la gauche. Du calme M. Bertrand, il s'agit d'une affaire interne à la gauche et au couple présidentiel. Il ne s'agit pas de taxer les Français ou de leur administrer une potion empoisonnée. Souhaitons que cet avertissement sans frais soit une leçon de réalité concrète pour Mme Trierweiler, laquelle devrait à l'avenir s'abstenir d'entrer dans le débat public autrement que sous une forme préalablement définie avec son compagnon.