Ô ma mère ! qui me réveille
Par ces refrains sollicitants ?
Écoute.. qui donc si tard veille,
Pour chanter les chansons si douces que j’entends ?
Je ne vois, je n’entends personne..
Dors.. C’est ton mal, mon cher amour,
Qui dans ta tête ainsi résonne ;
Tout dort.. et de longtemps ne paraîtra le jour.
Ô ma mère ! ces voix étranges
Dont tu n’entends, toi, pas le bruit ;
C’est peut-être l’appel des anges
Qui m’attendent là-haut.. ma mère, bonne nuit..
Ludwig UHLAND (1787-1862), poète allemand.
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