"Au début, il y a la sonnette – et la porte qui s’ouvre et se referme sans cesse. Des pas qui résonnent dans l’entrée. Et des embrassades, des « ah », des « oh ». T’es déjà arrivé ? J’croyais que tu finirais plus tard le taff. Ouais, mais finalement j’ai bien avancé. Hé, Antoine on va pas parler boulot ce soir, hein ? Ça serait de la provoc ! Un brouhaha généralisé. Des verres qui tintent. T’as apporté les bougies ? Non c’était à Ema de le faire." Et c’est un roman qui commence aussi comme cela : " Depuis une dizaine de minutes, Ema gardait la tête obstinément levée vers la voûte. En suivant des yeux les courbes compliquées des arches gothiques de l’église, elle espérait éviter de pleurer. Mais d’une elle commençait à avoir sérieusement mal à la nuque et de deux il devenait évident qu’elle ne pourrait pas échapper aux larmes de circonstance. "
C’est donc l’histoire des Morues, d’Ema et sa bande de copines, de ses amis, et, si l’on s’y arrête une minute, c’est le roman de comment on s’aime en France au début du XXIe siècle.
J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur de ce roman aujourd'hui, la charmante Titiou Lecoq, qui m'a dédicacé un exemplaire que je vais offrir à ma douce dès ce soir, je le lirais plus tard.
Titiou Lecoq tient aussi un blog qui s'appelle Girls and Geeks où on apprends dans un de ses billets qu'elle avait fêté, avec 200.000 autres personnes, la victoire de François Hollande le 6 mai à la Bastille et qu'à titre personnel "c’était dans la liste des trucs à faire dans ma vie : sauter en parachute, aller à Bastille fêter l’élection d’un président de gauche."
Moi aussi, et c'est fait, par contre sauter en parachute je verrais ça plus tard.