Même après son suicide, Flame continue d’être au centre des attentions des sociétés de sécurité. Kapersky continue ses investigations sur la cyberarme, et déclare avoir découvert que Flame aurait des liens forts avec le malware Stuxnet. Kapersky aurait découvert que Flame serait antérieur à Stuxnet, et que ce dernier aurait en grande partie le même code source que son grand frère.
Flame, découvert il y a peu, serait en activité depuis 2008, toujours selon Kapersky, et les créateurs des deux malwares auraient travaillé ensemble au moins une fois aux premiers stades de développement.
Les deux programmes auraient donc la même origine, selon Kapersky. Le New York Times précise lui que Stuxnet, apparu en 2009 pour cibler les ordinateurs d’une usine d’enrichissement d’uranium Iranien, aurait été développé et utilisé par l’agence de sécurité nationale des États-Unis, sous l’ère Bush, puis sous Obama. Des informaticiens Israéliens seraient également impliqués dans son développement.
Flame, qui s’est autodétruit la semaine dernière, vraisemblablement pour ne pas que l’on découvre ses origines, aurait donc peut-être failli à sa mission. Flame est la plus grosse cyberarme jamais conçue, selon Kapersky, et était destinée au cyber espionnage. Stuxnet, lui, avait été conçu pour des missions de sabotage.