Il y a des moments parfois où tout semble te sourire, où tu te sens invincible. Ce week-end là, c'est comme ça que je le sentais. Fort. Des émotions pleins le nez, de l'amour à revendre et de la joie à en faire pleurer.
C'est comme ça que je l'ai vécu. Je ne voulais pas vous en parler, mais bon, je suis sympa, je fais tater.
Vendredi soir donc, nous avons pris la route direction Arthonges. Petit village de 10 habitants à une 15zaines de kilomètres de Chateau-Thierry. En voiture avec le colloc et la potesse, nous avons rejoind BFF mâle pour son anniversaire dans une villa de rêve, entre champs, vaches, piscine et cubis de rosé. Cette attraction que nous avions entre nous n'a fait que s'emplifier. La villa n'étant pas du tout ce que vous pensez. Par là j'entends cure d'allergies 2 jours de préparation.
Mais nous étions là, heureux comme tous, sans résaux, sans internet, juste Likke Li qui résonne à des kilomètres à la ronde, et les rires aux éclats accompagnés des "ploufs" retentissant.
Les transattes, le petit déjeuner au bord de l'eau, l'apéro, la sieste, les jeux, les amis.
La pluie tard le soir, où plutôt tôt le matin. Le reveil difficile, les affaires trempées, mais des fous rires inimaginables.
Il y a des moments comme ça, où l'on voudrai que tout s'arrête. La notion du temps disparaît, rien n'a plus d'importance que les personnes qui nous entoure et nous savourons chaque minute avec délectation.
Le retour c'est fait sous la pluie, mais toujours dans la bonne humeur. On repart avec quelques coups de soleil, mais surtout une tête remplie de rire.
Une seule chose nous rapelle ce bon moment passé ensemble, la dolce vita.
Vous l'aurez remarqué, je ne me cache plus. Le regretterais-je? Je ne sais pas. Mais j'ai envie d'être entière avec vous. Ici, c'est comme un échapatoire, un long, long, long esprit d'une vie que je vois douce, et donc maintenant vous faîtes partie.