genre: action, arts martiaux
année: 1984
durée: 1h15
l'histoire: Les Etats-Unis sont victimes d'une vague de violences et de meurtres menée par de redoutable ninjas. Le lieutenant Murat, expert en arts martiaux, va remettre de l'ordre dans tout ça.
La critique d'Alice In Oliver:
Attention, très grosse daube en perspective ! J'ai nommé Death Warrior, réalisé par Cetin Inanç et Cütney Arkin en 1984, à ne pas confondre avec le film homonyme sorti en 2009. Difficile de ranger Death Warrior dans une catégorie particulière même s'il s'agit principalement d'un film de combat.
En vérité, Death Warrior varie les plaisirs et oscille entre arts martiaux du pauvre, hommage foireux à Bruce Lee, aventure, fantastique et épouvante.
Vous l'avez donc compris: Death Warrior appartient aux films OFNI du septième art. En un sens, Death Warrior constitue un petit choc, non pas parce que ce long-métrage est violent mais parce qu'il atteint les plus hauts sommets de la nanardise.
Death Warrior nous vient donc de Turquie et met en vedette Cüneyt Arkin, le héros de Turkish Star Wars.
Encore une fois, l'acteur nous offre une prestation inoubliable dont il a le secret.
Par là, comprenez qu'on ne s'en remet pas facilement. Avant tout, Death Warrior est un film de ninjas. Certes, cette production nous vient de Turquie mais l'action se déroule aux Etats-Unis. Le scénario n'est qu'un prétexte à toute une série de bastons débiles. Attention, tenez-vous bien le derche !
Les Etats-Unis sont confrontés à une vague de violences déclenchée par des hordes de ninjas furieux.
Face à ce problème insoluble, les américains font appel à la Turquie, qui dépêche son meilleur agent, un certain lieutenant Murat (Cüneyt Arkin).
Encore une fois, l'essentiel de l'action se déroule aux Etats-Unis. Pourtant, force est de constater que les habitants parlent tous le turc !
Comme quoi, on en apprend tous les jours ! Pour le reste, Cetin Inanç ne nous épargne rien.
Evidemment, la nanardise de Death Warrior repose surtout sur ses bastons insensées. Sur ce dernier point, Cetin Inanç tient à rendre hommage à Bruce Lee.
En un sens, Death Warrior pourrait presque s'apparenter à un film de la Bruceploitation étant donné que Cüneyt Arkin tente d'imiter le Petit Dragon.
Une imitation pour le moins très personnelle avec cris hystériques, des ninjas qui se cachent derrière des cagoules en forme de sac poubelle, sans compter un montage totalement incompréhensible, des bruitages idiots et une musique cacophonique qui reprend la bande originale d'Opération Dragon.
Certes, notre ami Cüneyt Arkin effectue plusieurs sauts d'une dizaine de mètres. En même temps, notre héros est largement aidé par des trampolines, à peine cachés par la caméra foireuse de Cetin Inanç, très en forme pour l'occasion.
Mais parfois, les scènes de bastons sont soudainement coupées pour laisser place à des séquences horrifiques totalement décalées et incompréhensibles.
On verra alors un turc moustachu se faire attaquer et étrangler par un buisson vivant ! Je vous assure que je n'invente rien !
Sans compter une momie sur le retour, enrobée dans du PQ, qui massacre tout le monde sur son passage. Toutefois, Death Warrior atteint les plus hauts sommets de la nanardise dans sa séquence finale.
Le lieutenant Murat est opposé à son ennemi juré, un ninja noir moustachu et particulièrement méchant.
Bienvenue pour un grand moment de solitude et pour le plus beau mannequin en mousse de l'histoire du cinéma !
Difficile de décrire cette séquence finale. Mais attendez-vous à voir un mannequin brûler, se relever et combattre avec un sabre en carton, le tout étant filmé au ralenti. Certes, je suis habitué à voir de nombreuses fumisteries.
Mais là, je dois avouer que cette scène me poursuit toujours et encore, même dans mes pires cauchemars. Vous voilà donc prévenus.
En gros, Death Warrior n'est pas loin d'atteindre la nanardise, la bêtise et la médiocrité de Turkish Star Wars.
Donc, du lourd, du très lourd !
Note: non, non, non, non !
Note nanardeuse: 20/20