Difficile de ne pas supporter la démarche légale entreprise par Savoir-Faire Linux décrite dans cet article. Que des entreprises privée au Québec continuent de lever le nez sur des logiciels libres disponibles, c’est une chose. Que notre gouvernement ne considère pas sérieusement la chose et fasse ainsi économiser aux contribuables des sommes d’argent importantes, pour ce qui semble être une forme de paresse intellectuelle, c’est un peu moins acceptable. Les gouvernements européens me semblent pas mal plus éveillés.
Mais quel est le rôle des informaticiens dans ces décisions? Ne doivent-ils pas prendre position et faire des recommandations plus musclées? Je me demande si un jour les entreprise ne seront pas forcées de se montrer plus ouvertes aux logiciels libres par nécessité de plaire aux informaticiens dans leurs efforts de recrutement. Je rêve! Mais peut-être pas tant que ça. De plus en plus de travailleurs analysent en détail les positions sociales prises par les employeurs avant de décider d’aller travailler quelque part.
Si j’étais responsable du recrutement dans une grande entreprise, je proposerais fortement une campagne du genre : “nous avons opté pour tel logiciel libre qui nous a fait épargné tel montant … que nous remettons à tel organisme de charité”.